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Rappel à la barre d’Elissa Fleak

Elle confirme que c’est elle qui a rassemblé et apporté les pièces à conviction au légiste.
Walgren montre de photos différentes de la perche à perfusion avec le tube accroché et libre. Elle explique que le 25 et le 29, le tube était accroché à la poignée de la perche, mais qu’ils l’ont décroché pour pouvoir prendre la photo. Les tubes n’ont jamais été reliés à la poche de sérum physiologique.
Contre-interrogatoire
Chernoff : vous êtes allée dans la chambre principale ? oui
Photo de la chambre : le feu est allumé dans la cheminée et la télé est allumée.
Elle reconnait la salle de bain ; il y a des boîtes de pilules : Lorazépam ; diazépam. Elle ne sait pas ce qui a été récolté le 26, jour des photos qu’il lui montre.
Y a-t-il des choses que vous ne nous dites pas ?
Objection, retenue, de Walgren.



Témoignage de Scott Smith – Walgren

Détective pour la police de LA. Appelé à UCLA à 4h25, CM pas là. Il l’a vu quitter l’hôpital sur les enregistrements des caméras de surveillance à 4h38 des urgences. Il est parti apparemment seul et à pied.
SS a brièvement parlé à Faheem M., A. Alvarez. Puis il se rend à Carrolwood, vers 7h15. A ce moment – là, n’a aucune idée de la cause de la mort.
Des pièces à conviction sont récupérées ce jour-là. Ils se sont concentrés sur la chambre où MJ était décédé. La maison a été gardée par le service de sécurité de la famille Jackson.
SS a assisté à l’autopsie. On lui a dit qu’il devait attendre le rapport de toxicologie pour connaître la cause de la mort.
Certaines choses sont ramenées par la famille : de la marijuana pourrie, dans un nécessaire à raser, une enveloppe FEDEX, des papiers, rien en rapport avec la mort. Dans le nécessaire à raser, un flacon de torazepam prescrit à Omar Arnold par cM.
Il retourne à Carrolwood le 26/06, visite la chambre principale et la salle de bain attenante. Ils récupèrent les flacons de pilules (montrés à E. Fleak par Chernoff) prescrites à Omar Arnold par CM, et de la crème prescrite par Klein.
Photo de la salle de bain du 25/06 : extrêmement désordonnée.

SS explique que c’est lui qui a mis les flacons dans la salle de bain pour pouvoir les prendre en photo. Ce n’est pas à cet endroit qu’il les a trouvés.
 
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SS est contacté par les avocats de CM, qui lui disent qu’il veut leur parler ; ils se rencontrent CM le 27/06 à 4h avec le détective Martinez, au Ritz Carlton.
Walgren passe l'enregistrement de l'entretien de CM avec les détectives du LAPD, le 27 juin 09

Interview de CM avec les détectives :

Note : c'est la transcription directe de ce que CM raconte aux détectives : ses déclarations personnelles. A ce moment, la cause de la mort est inconnue, la 1e autopsie a eu lieu, mais les résultats de toxicologie n'ont pas encore été obtenus.

CM donne une adresse personnelle au Nevada.

Médecin personnel de MJ depuis 06, de manière intermittente. Il pense que MJ voyait d'autres médecins, parce qu'il voyageait beaucoup.
CM se présente comme un chirurgien cardiologue; il a aussi une spécialité en médecine interne.
Il a rencontré MJ quand la famille était malade de la grippe, sur recommandation d’un garde du corps. A ce moment, il dit que cela fait 2 mois qu'il travaille pour MJ. C'est MAW qui l'a contacté en lui disant que MJ voulait lui parler, qu'il voulait qu'il l'accompagne à Londres et qu'il soit là pour les concerts. CM a répondu qu'il avait besoin de plus de détails, et la conversation s'est arrêtée là. Une heure après, MJ l'a appelé en lui disant combien il était heureux qu'il fasse partie du voyage. Bien sur, il n'y avait pas d'accord formel, mais c'est comme cela que ça a commencé. CM pensait qu’il allait travailler directement pour MJ, mais s’est rendu compte que son salaire allait être versé par AEG. Il était un employé de MJ payé par AEG. Il ne le savait pas au départ.
Il s'occupait de MJ surtout en Californie.


Le 24/06 au soir :

MAW l’a appelé pour lui dire que MJ avait fini ses répétitions, et donc de le retrouver à la maison. CM a jeté un coup d'oeil à sa montre : il était 12h10. CM a demandé comment s'était passé la répétition, il posait constamment cette question, pour savoir si tout était bien allé, si MJ avait bien répété. Ce soir-là, on lui dit que MJ avait beaucoup de réunions et n’avait fait qu’une répétition partielle. Il voulait que CM soit là quand il arrive. CM dormait tous les soirs à la maison, sauf pour son jour de repos, le dimanche, à la demande de MJ.
CM arrive à Carrolwood vers 12h50, 1h du matin. Il va dans la chambre où il voit MJ d'habitude; il précise que MJ a 2 chambres dans la maison. Il attend MJ qui arrive peu après, vers 1h05.
Il demande à MJ comment il se sent, MJ lui répond qu'il est fatigué, qu'il est traité comme une machine, qu'il veut prendre une douche, se changer et qu'il revient ensuite.
CM l’aide à se mettre une crème dermatologique dans le dos. C'est qu'il utilise pour des problèmes dermatologiques chroniques; il a une réaction allergique au soleil, qui vient probablement du vitiligo. La chambre dans la chambre où MJ est décédé est celle où il recevait CM ; CM n’est jamais allé dans la « vraie » chambre de MJ, chambre principale. MJ lui a dit ne pas faire confiance aux gens pour rentrer dans sa "vraie" chambre, car des objets personnels ont disparu avant, que sa chambre est toujours désordonnée; il n'autorisait même pas les femmes de ménage à y rentrer.

Ils sont seuls tous les 2. MJ veut dormir, mais il ne peut s’endormir naturellement, donc CM place une perfusion dans sa jambe ; c'est aussi pour le réhydrater car il perd beaucoup d'eau pendant les répétitions. MJ prend un cachet du valium : 10 mg. Il n’a pas réussi à dormir, car le Valium met du temps à faire effet, et donc CM lui injecte du Lorazépam (2mg) par une seringue dans les tubes de perfusion qui diffuse du sérum physiologique. Il stoppe le sérum et injecte le lorazepam lentement, sur 2-3 mn. Ensuite il réouvre la perfusion et le sérum passe à nouveau.

Pendant plus d'une heure, CM l'observe, car il veut prendre ses précautions. MJ toujours éveillé, et se plaint.
CM donne alors du midazolam (2mg), (nom commercial Versed) aussi injecté dans la perfusion; cela fait environ une heure que le lorazepam a été injecté : il est environ 3h du matin.
CM attend encore, MJ toujours éveillé. CM lui propose de méditer, de baisser la lumière et la musique qui est forte, de se relaxer; il parle de lui masser les pieds.
Au bout de 15-20 mn, ses yeux se ferment. Il est environ 3h15-3h20. CM est soulagé, regarde sa montre et le surveille. Au bout de 10-12 mn, MJ se réveille d'un coup. IL dit à CM qu'il ne pensait pas que ça allait marcher, mais qu'il pense avoir un peu dormi grâce à la méditation. Ils décident de réassayer cette solution.

Mais à 4h30, MJ est toujours éveillé. Il se plaint car il doit dormir pour être prêt pour les répétitions, il va devoir annuler la prochaine répétition et son voyage à Londres, il ne peut pas fonctionner s'il ne dort pas.
CM lui dit qu'il doit encore essayer, de fermer les yeux. MJ essaie, mais se tourne et se retourne, recommence à se plaindre : il n'y arrive pas, les médicaments ne marchent pas.
CM regarde sa montre et se rend compte qu'il a donné le lorazepam vers 2h, qu'il est près de 5h, et que même s'il a donné autre chose entre temps, il est relativement raisonnable de lui redonner une dose de lorazepam.
CM lui en redonne 2 mg. (il précise pour aider que l'autre nom est ativan)
MJ continue à se plaindre qu’il ne va pas pouvoir répéter, qu'il va encore devoir annuler les répétitions, que les préparatifs vont prendre du retard; il ne va pas satisfaire ses fans s'il n'est pas reposé. Il y avait beaucoup de pression pour CM. Il dit à MJ que si lui avait pris les mêmes médicaments, il dormirait jusqu'au lendemain soir; que MJ n'est pas normal. Le jour se lève. MJ parle toujours.

A 7h30, MJ toujours réveillé, CM redonne 2mg de midazolam. Toujours sans effet.

CM vérifie la perfusion pour voir si elle ne fuit pas dans le lit. Il ne comprend pas pourquoi MJ ne répond pas aux médicaments.
MJ a rempli une poche d'urine, que CM a vidée, puis il a encore rempli un flacon d'urine; environ 600-700 ml; il est hydraté par la perfusion de sérum physiologique.

Vers 10h, rien n’a marché. MJ lui dit « faites-moi dormir, n’importe comment, je ne peux pas fonctionner sans dormir, je vais devoir annuler ». MJ demande alors du « lait » car c'est la seule chose qui marche pour lui. CM l’identifie comme le Propofol, un sédatif qui pourrait aussi être utilisé comme anesthésique.La plupart des patients en reçoivent une certaine quantité en intraveineuse, en fonction de leur poids, et on peut leur en donner assez lentement pour garder le niveau élévé dans le plasma pour qu'ils puissent dormir.

CM regarde l'heure, il regarde le soleil, il était environ 10h30 donc il pense avoir commencé l'injection vers 10h40. CM explique qu'il vérifie l'heure pour voir depuis combien de temps il a commencé le traitement et ce qu'il lui a donné jusque là. Il ne voit aucun effet. De plus si MJ veut avoir une journée productive, il doit se lever à un certain moment.
CM lui demande combein de temps il veut dormir. MJ lui répond de le faire dormir, peut importe l'heure à laquelle il se lève. CM lui demande ce qui va se passer, car il a une répétition ce jour là. MJ lui répond qu'ils vont devoir annuler, car il ne peut pas fonctionner sans sommeil. CM accepte alors de passer au propofol.

IL lui donne une petite quantité pour l'aider à s'endormir et pour voir quel serait l'effet. CM lui a donné 25mg, dilué avec de la lidocaine pour atténuer la brûlure de l’injection vers 10h50. L'effet devait durer seulement 15 mn environ. MJ s’endort.

CM a pris toutes les précautions disponibles depuis qu'il a commencé à voir MJ : il s’est assuré qu’il y avait de l'oxygène près du lit, que MJ était sous oxygène tous les soirs par canule nasale, qu'il y avait un oxymètre qui donne la saturation en oxygène et le rythme cardiaque du patient. Tout cela est en place.


Ce n'était pas la 1e fois qu'il lui donnait du propofol, et tout s'était bien passé.

CM dit qu’il a donné seulement 25mg car il avait donné d’autres produits avant et qu’il ne voulait pas risquer d’interactions. Il a donné du versed avant, et sait qu'il reste plus logtemps que le lorazepam dans l'organisme. C'est une précaution qu'il prend car il sait qu'il est possible que les autres médicaments donnés soient encore présents dans le corps. Il sait que
Il donne donc une dose plus faible qu'à l'ordinaire.


Plus grande quantité donnée : 50mg, quand il n’avait pas donné d’autres médicaments, et basé sur son poids.

CM répète qu'il a divisé la dose habituelle en 2 à titre de précaution car il avait donné d'autres médicaments avant.

Il avait déjà donné du propofol à MJ plus de 10 fois depuis qu'il avait commencé à le traiter. En fait il lui en a donné tous les soirs, et avait commencé à le sevrer 3 jours auparavant.


CM ne savait pas avant de commencer à travailler pour MJ qu'il en prenanit quotidiennement, mais il a été surpris de ses connaissances pharmaceutiques, car ce n'est pas un produit courant.
MJ lui a dit qu’il avait pris du Propofol souvent, fréquemment en tournée, de multiples médecins lui en avaient donné. Il savait qu'il fallait de l'antibrûlure, c'était son mot pour la lidocaine, parce que l'injection lui mettait les veines en feu. Il a demandé à CM s'il en avait déjà pris, CM lui a dit que non, et MJ lui adit qu'il fallait qu'il s'assure d'avoir toujours beaucoup d'antibrûlure. Il parlait d'expérience.


Il en avait pris en Allemagne, et dans d'autres endroits, mais n'a jamais donné de nom de médecin. Il a dit que les médecins l’avaient autorisé à l'injecter lui-même dans la perfusion, qu'il aimait faire ça. Mais CM a refusé car il trouvait cela trop dangereux car il allait s'endormir immédiatement. Que lui, CM, allait s'en occuper, qu'il ne voulait pas savoir que les autres l'avaient laissé faire, que lui ne le ferait pas.

La première fois qu'il utilise du propofol, c'est à la demande de MJ. Il disait que c’était la seule chose qui marchait. CM lui a dit que ce n’était pas un sommeil naturel et qu’il fallait qu’il retourne à un sommeil plus normal. Comme les autres gens, qui travaillent, sont fatigués et s'endorment. Il lui a dit que les enfants ont une meilleure qualité de sommeil et qu'en vieillissant on ne dort plus aussi bien, ni aussi logtemps, que prendre un sédatif parfois n'est pas grave. Mais qu'il ne fallait pas les prendre à cette fréquence. CM a essayé de le conseiller pour qu'il change de manière de faire.

MJ lui a parlé de quelques médecins en Allemagne qui se félicitaient et faisaient des choses différentes selon les substances qu'il avait. Mais avant de commencer avec lui en mai, il est venu à Las Vegas, en mars ou avril.
 
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Encore mille merci pour toutes ces traduction Ben :)
Je te souhaite un excellent week-end, bisous !!
 
Chernoff demande alors à CM de parler du Dr Lee.
CM dit que MJ avait des marques de perfusion sur les mains et que ses veines se sclérosaient; c'est pour cela qu'il devait utiliser des veines dans la jambe. CM demande à MJ pourquoi. Il répond qu'il voit un Dr Lee qui lui donne un cocktail spécial pour nettoyer son corps et lui donner de l'énergie. Elle luiç a dit qu'elle avait travaillé pour les Lakers (note : équipe de basket pro de LA) quand ils avaient gagné le championnat. MJ ne sait pas ce qu'il y a dans ce cocktail, il se souvient juste de la methionine, en tout cas, selon CM un amino-acide.
M demande à MJ d'obtenir la composition parce qu'il veut vérifier si c'est bon pour lui, qu'il n'est pas normal d'avoir les veines dans cet état à son âge. Il était très difficile de trouver une veine pour une IV.

Plus tard, MJ lui dit qu’il avait renvoyé Lee parce qu'elle n'était pas professionnelle, elle n'avait pas pu venir un jour, son enfant étant malade. MJ avait le sentiment que ce n'était pas vrai, et lui avait dit que ce n'était pas la peine qu'elle revienne. Ce traitement de Lee a eu lieu au cours des 6 dernier mois.

CM veut parler du Dr Adams aux détectives.

MJ a appellé CM quand il est de passage à Vegas vers mars ou avril, il lui explique qu’il est venu voir un spectacle avec les enfants.
Un peu après MAW le rappelle et lui passe MJ, qui dit qu'il ne peut pas dormir. CM lui demande s'il a essayé les cachets qu'il lui a prescrit avant, de Lorazepam et Restoril. MJ lui dit que ça ne marche pas, qu'il a essayé les cachets de somnifères prescrits par Klein, Metzger, mais rien ne marche.
MJ lui parle alors du diprivan (nom du propofol). CM lui dit que ce n’est pas un médicament qu'on peut obtenir comme ça, qu'il faut le commander et qu’il ne sait pas comment lui en procurer.

MJ est frustré et impatient. Il lui demande s'il connait le Dr Adams, le lui décrit. CM lui dit que non, et qu'il n’a pas accès à ces produits. MJ lui dit que MAW a le numéro d'Adams, et lui donne. Il lui demande de l'appeler, en tant que confrère, et de lui demander d'aider MJ à dormir. MJ dit qu'Adams l'a déjà aidé avant, qu'il l'emmenait dans un cabinet de chirurgien esthétique dont CM ne se rappelle pas le nom, qu'il arrivait avec son petit sac et qu'il avait toujours du propofol.
MJ dit qu'il va appeler le chirurgien pour voir si Adams est disponible. MJ est prêt à aller n'importe où.
Quand MJ rappelle, il lui dit que le chirurgien ne veut pas prêter son cabinet à moins que MJ ne se fasse faire une procédure cosmétique. Afin d'être payé, précise CM.
CM appelle Adams, se présente, dit que MJ a besoin de lui pour l'aider à dormir, il a besoin de diprivan.
Adams lui dit que MJ adore ce produit. CM autorise alors MJ à utiliser son cabinet pour recevoir le Propofol (cela se passe un dimanche), car il y a un chariot de réanimation, et de l’oxygène, un oxymètre.

6h plus tard, CM revient, MJ lui dit qu’il se sent merveilleusement bien. Il s'isole avec CM dans une pièce et lui dit qu’il ne peut pas dormir quand il est en tournée, et que sa rencontre avec CM est une intervention divine. La plupart du temps les médecins l'ont aidé à dormir 15 à 18h parce qu'il en avait besoin. CM ne s'imagine pas qu'il parle de sommeil avec assistance, ni de manière régulière. Il lui parle de l'accompagner sur TII. Il lui parle d'engager aussi un 2e médecin. MJ lui explique alors qu'il a besoin de dormir 15 à 18h pour arriver à faire les spectacles, et qu'il pense que ce serait peut-être trop pour CM seul.
CM lui répond que c'est à lui de prendre la décision.

CM discute un peu plus avec Adams, et lui dit qu'il s'occupe par intermittence de MJ et ses enfants, et que MJ veut 2 médecins dans son éqipe à Londres, mais que CM ne sait pas si il peut se le permettre financièrement.
CM précise auw enqrêteurs qu'Adams est censé être le 2e médecin. MJ avait l'habitude d'être traité par lui, qu'il lui fournissait du diprivan. MJ dit à Adams que s'il veut venir, il appelle CM, il précise ce qu'il veut, et qu'ils trouveront un accord.
A ce moment, il n'y a aps de contract établi, même si CM a plus ou moins accepté d'y aller. Ils n'ont pas parlé salaire, CM a ses cabinets. Adams rappelle CM pour lui dire qu'il est d'accord pour partir. CM lui demande à quel salaire il s'attend. Adams lui répond 1,2 - 1,3 million.
La tournée doit durer 1 an en Angleterre, et qu'il y avait 3 ou 4 films en projet avec AEG, pour lesquels MJ voulait aussi avoir CM. Il voulait que CM reste auprès de lui pour toujours.
MJ voulait ouvrir unhôpital pour enfants, pour que des enfanst du monde entier puisse venir se faire soigner; il voulait CM pour sélectionner les spécialistes.
 
Retour sur le 25 juin :

CM le monitore, MJ s’est endormi rapidement après l'injection dans la perfusion. CM est un peu inquiet parce qu'il ne ronfle as ce qui veut dire que ce n'est pas un sommeil profond, et qu'il pourrait se réveiller. CM le monitore donc, il le regarde. CM vérifie la saturation en oxygène, (90%) et le pouls (dans les 70). Tout a l'air stable.

Puis il a eu besoin d’aller aux toilettes, il en profite pour vider le flacon d'urine de MJ. Il est parti environ 2mn. Quand il revient, il voit que MJ ne respire plus. Immédiatement, il vérifie l'oxymètre et voit que le ryhtme cardiaque est à 122, et sent un pouls dans la région fémorale (aine), MJ est chaud, et sa couleur n’a pas changé ; CM se dit que l'arrêt respiratoire vient juste d'arriver. Il commence immédiatement un massage cardiaque et le bouche à bouche. Passe des compressions au bouche à bouche; il voit que la cage thoracique se soulève, et sait donc qu'il lui insuffle de l'oxygène. Il le fait sur le lit car il ne peut pas le déplacer seul en plus de la réanimation. Le matelas est assez ferme, amis il place quand même sa main gauche sous le corps.

Aucun téléphone dans la maison ne fonctionne. La maison est fermée, la nuit, il n’y a que les enfants, CM et MJ.
Il injecte du Flumazenil, antidote contre les benzodiazepines (0.2mg), dans la perfusion.
Il n’appelle pas les secours car il ne connait pas l’adresse complète de la maison. Il appelle alors Michael Amir avec son portable, pour lui dire d’appeler la sécurité qui est à l'extérieur. Il ne lui dit pas d’appeler les secours, car MA ne peut pas décrire la situation, et qu’il ne veut pas l’inquiéter. CM lève les jambes de MJ, pour renvoyer le sang vers le cœur, en continuant le massage et le bouche à bouche.

MJ ne respire toujours pas. CM court alors à l’extérieur de la chambre, descend, voit la chef, (il pense que son nom est Rose) et lui dit qu'il a une urgence et d’appeler la sécurité. Alvarez arrive, il entre dans la chambre CM lui dit alors d’appeler le 911. CM continue la réanimation. Il va avoir besoin d'aide pour descendre MJ sur le sol et avoir une surface plus ferme. CM lui dit de l’aider à descendre MJ sur le sol.

Les secours arrivent, continuent les efforts de CM, intubent MJ. Ils lui donne de l'atropine, de l'épinéphrine. CM leur dit d'essayer le bicarbonate pour diminuer le taux d'acide qui empêche l'oxygénation. La perfusion de CM est délogée pendant qu'il bougent le corps. L'hôpital est d'accord pour le bicarbonate, ils sont d'accord pour l'épinéphrine et l'atropine. Mais en tant que médecin, il trouve que les décisions de l'hôpital sont lentes. Ce qui aggrave les choses, c'est qu'ils doivent alors chercher un endroit pour placer la perfusion.

CM pense que les 20mn passées à réanimer MJ ne sont pas assez car il n'est parti que 2mn, et qu'il a quasiment assisté au problème, qu'il a commencé la réanimation immédiatement, qu'elle a été efficace; il sentait un pouls fémoral pendant ses compressions, alors il savait que la circulation continuait pendant ses efforts.

Il demande à l'hôpital de lui laisser prendre la tête des opérations parce qu'il veulent abandonner, et que le médecin de l'hôpital ne veut pas passer plus de temps au téléphone à essayer des médicaments. CM aime MJ, c’est son ami, il veut l’aider autant qu’il peut, c’est un père célibataire, c'est rare pour un homme, CM pense à ses enfants.
CM demande que MJ soit transporté à l’hôpital. Il l’accompagne dans l’ambulance.


A l'hôpital, ils ont essayé pendant au moins une heure. Cm pense qu'ils auraient arrêté plus tôt s'il na'avait pas insisté pour que tout soit tenté. Les urgentistes veulent essayer le ballonnet aortique. CM demande au cardiologue ce qu'il en pense, et celui-ci lui répond qu'ils ont eu de bons résultats avec; alors CM leur dit OK, même s'il a des doutes sur l'efficacité quand il n'y a pas de pression sanguine. MAis le cardiologue veut quand même essayer, alors CM leur dit d'y aller.
Après que la réanimation soit arrêtée, le médecin urgentiste lui a dit qu'elle n'avait pas d'explication; CM lui dit que lui non plus, mais parle de la possibilité d’une embolie pulmonaire (caillot de sang qui remonte jusque dans les poumons)
CM précise que quand il arrive à l'hôpital, c'est eux qui reprennent la direction des soins. Mais il est resté, a fait des suggestions. Ils y ont été sensibles.

Aux urgences, ils demandent s'il y a un médecin qui va signer le certificat de décès. CM dit qu'il ne veut pas le faire car il ne comprend pas la cause de la mort.
C'est CM qui recommende une autopsie.

Chernoff demande à CM d'explquer ce qui s'est passé pendant les 3 jours précédents la mort de MJ.
CM explaique que'MJ était son ami, qu'ils avaient une bonne relation, qu'il l'aimait. Il s'est rendu compte qu'il voulait du diprivan tous les soirs, et ce n'était pas le but de CM quand il a rejoint cette équipe. Il voulait l'aider, être là si quelque chose n'allait pas, lui apporter les meilleurs soins possibles. C'était très frustrant pour lui.


CM voulait sevrer MJ du Propofol. Il avait commencé 3 jours avant sa mort. Le 1er soir, il était arrivé à le faire dormir pendant des durées correctes, en diminuant la quantité de propofol, avec midazolam et lorazepam. Le 2[SUP]e[/SUP] soir, il l’endort sans Propofol, juste avec Lorazépam, et midazolam. MJ lui a seulement dit qu'il avait un peu la gueule de bois le lendemain. CM pense que c'était subjectif, sa manière de lui dire qu'il avait essayé sa méthode, mais qu'il ne l'aimait pas, et qu'il voulait du diprivan. Alors CM lui a dit qu'il avait quand même dormi assez bien, et qu'il fallait continuer. Le 3[SUP]e[/SUP] soir, rien ne marche ; CM se demande si ce s’était un symptôme de désintoxication du propofol. MJ était toujours en train d'imaginer la mise en scène et qu'il fallait qu'il dorme sinon son spectacle allait être raté.
C'est pour cela que CM a attendu aussi longtemps ce matin là, qu'il a attendu toute la nuit, mais qu'il a quand même fini par lui donner de son lait pour qu'il puisse avoir quelques heures de sommeil, pour qu'il puisse travailler, parce qu'il ne voulait pas qu'il échoue. Il n'avait pas l'intention de lui faire du mal. Il avait de la compassion pour MJ. Il voulait le faire décrocher. CM pense que, malgré le manque d'études sur le propofol montrant la possibilité d'une accoutumance, MJ montrait clairement des signes de manque, que ce soit physiologique, phychologique ou mental.




Le juge Pastor interrompt l’enregistrement, et annonce la fin de la session en avance.
Suite Mardi 11 octobre 8h45 (lundi est un jour férié)
 
Jour 10 - Mardi 11 octobre 2011

Dans la mesure où la cour a publié la déclaration de CM aux média, je ne vais pas attendre mardi pour la mettre en entier. Donc, la suite...



Après avoir parlé aux enquêteurs à l'hôpital, CM pense qu'il faut annoncer la nouvelle à Katherine, qu'il n'a jamais rencontrée. Il demande au personnel de l'hôpital de faire très attention car elle a des problèmes cardiaques. CM est présent quand on annonce la nouvelle à KJ qui s'effondre. Ils lui ont tenu la main. Quand le médecin s'en va, CM reste, c'est lui qui demande aux travailleurs sociaux, ou psychologue, de l'hôpital de venir, et de prendre soin d'elle. Ensuite il se préoccupe des enfants.Il ne sait pas qu'ils sont à l'hôpital. Avec Dileo, une assistante sociale et MAW, ils vont dans la pièce où les enfants sont en train de grignoter quelque chose, et ils leur annoncent la nouvelle de la mort de leur père. Ils se mettent à pleurer. CM reste, les serre dans ses bras car chaque fois qu'ils étaient malades, c'est lui qu'ils demandaient, et il les réconfortait. Paris pleure beaucoup, dit qu'elle ne veut pas être une orpheline, qu'elle va vivre toute seule sans son père. CM dit qu'elle est comme sa fille, qu'il lui dit qu'ils vont prendre soin d'elle. Elle demande à CM pourquoi il n'a pas sauvé son père alors qu'il sauve tant de gens qui ont eu des crises cardiaques. Il lui dit qu'il a fait de son mieux. Elle lui répond qu'elle le sait, mais qu'elle est très triste. ELle va se réveiller le matin, et ne pas voir son père. Puis Paris a demandé à voir MJ.
CM a rassemblé une équipe de psychologues, et leur a transmis le voeux de Paris, leur a demandé si c'était une bonne idée. Il n'a pas pris la décision seul. Quelqu'un a dit que cela leur permettrait de faire leur deuil. CM a demandé si les enfants étaient assez matures pour comprendre. Ils ont dit que oui.
CM a demandé à l'assistante sociale de parler un peu plus avec les enfants. Ils ont été amenés à leur grand-mère.
Pendant ce temps, CM demande à ce que le corps de MJ soit rendu aussi présentable que possible, car il a demandé une autopsie, pour que les enfants puissent le voir.
Le reste de la famille arrive petit à petit. CM tient les mains de Latoya et KJ. Il leur dit qu'il ne sait pas pourquoi MJ est mort. Il répond à leurs questions.

Les enfants sont emmenés voir leur père. KJ ne veut pas voir MJ. Joe n'est pas venu. Ensuite, ils attendent que le légiste emporte le corps. CM va voir un des gardes du corps, et lui demande s'il va ramener les enfants à la maison, ce qui ve se passer ensuite.
Le garde du corps lui répond que personne ne peut retourner à la maison. CM se demande alors où vont aller les enfants.
CM reste encore, parle avec Randy Phillips, Dileo. Puis il retourne voir MAW, lui demande s'il y a encore quelque chose qu'il peut faire; on lui répond que non, et qu'ils vont peut être devoir partir par hélicoptère à cause de la foule à l'extérieur.
CM est présenté au avocats des Jacksons, Jermaine et Randy P. lui demandent de lire la déclaration à la presse pour voir s'il est d'accord avec, avant qu'elle soit rendue publique. Il veut que soit préciser que la cause de la mort est inconnue et qu'une autopsie doit être pratiquée. Il dit aussi à Jermainbe que c'est aux media et non aux fans qu'il faut demander de respecter leur vie privée.
Il demande ensuite à Jermaine s'il peut faire encore quelque chose; Jermaine lui dit que non. Il dit alors qu'il va rentrer. Et il quitte l'hôpital.


Le détective Smith dit alors à CM qu'il ont essayé de le contacter plusieurs fois, mais qu'ils ont été envoyés sur la messagerie; qu'ensuite ils lui ont envoyé des SMS dès le jeudi soir.
M. Pena leur dit alrs qu'il a dit à CM d'éteindre son portable et de lui parler à lui d'abord. CM ajoute qu'il ne voulait pas non plus être bombardé de coups de téléphone.

CM raconte alors qu'il a traité MJ pour pneumonie en 07-08, pour un orteil fracturé en 08, des problèmes respiratoires, de la fatigue et deshydratation parce qu'il ne s'alimentait pas très bien. La plupart du temps, il mangeait du riz et du poulet. Il avait des cals aux pieds qu'il a fallut enlever, ainsi qu'une mycose que CM a soignée.

CM dit que MJ voyait Klein 3 fois par semaine, qu'il y avait des flacons de pilules avec le nom de Klein, et de "Metzer".

Ils font le bilan de tout ce que CM a donné à MJ : propofol, lidocaine, flumazenil, clonazepam (restoril), diazepam, valium, lorazepam, flomax, benoquin, hydroquin; il dit ne pas avoir prescrit le trazodone (antidepresseur) ou nystatin (crème), ou latanoprost (gouttes pour les yeux). CM dit que la vue de MJ était très mauvaise, qu'il avait les yeux très rouges; il aurait du voir un ophtamologiste, mais le rendez-vous n'a pas eu lieu.
CM n'a pas non plus prescrit la valisone. Il parle des rendez vous chez Klein, dont MJ ne lui parlait pas. L'équipe de production lui a dit que les plus mauvais jours de répétition se passaient quand MJ avait été chez Klein.

CM déclare ne pas être au courant pour la marijuana et les cigarettes trouvées dans la chambre de MJ.

CM explique qu'il mettait les seringues utilisées dans ss sacs, qui est sont un placard de la salle de bain; c'est MJ qui lui a demandé de laisser ses affaires à cet endroit.

CM donne les clés de sa voiture aux enquêteurs.

On lui demande s'il a donné du Demerol à MJ, il affirme que non.

Fin de l'enregistrement
 
Last edited:
Rappel : le témoin est le détective Smith - Walgren

Avant cette journée, CM n'a jamais parlé de propofol à la police. Il précise qu'il ne s'agissait pas d'un interrogatoire, mais d'une entrevue pour que CM raconte ce qui s'était passé. Aucun relevé téléphonique encore fait, n'est pas au courant des appels passés par CM.

CM parle des sacs à la maison, dans lesquels se trouvent les seringues. CM et Chernoff avaient l'air très surpris qu'ils n'aient pas encore été trouvés.
Des cartes de visite retrouvées dans la salle de bain, au nom de CM et Adams.
Aussi retrouvés : de la crème et des gouttes pour les yeux prescrites par Klein, de la Benoquin prescrite par CM.

Des mandats de recherche émis pour la voiture de CM et Carrolwood le 29 juin. Ils retrouvent le contrat d'avec AEG.

22 juillet : autre mandat pour le cabinet de CM à Houston. Egalement pour le garde meuble

28 juillet : maison de CM, garde-meuble, cabinet à Las Vegas : pas de propofol trouvé

11 août : Applied Pharmacy ( de T. Lopez) : trouvent les bons de commande de CM

13 août : Recherche chez Nicole Alvarez : pas de propofol.

Le propofol commandé n'a été trouvé nulle part.

Ils regardent les enregistrements des caméras de surveillance de UCLA.


Contre interrogatoire - Chernoff

La police a essayé de contacter CM dès le 25 juin, sans succès. CM n'a été en contact qu'avec le détective Porsce à l'hôpital. CM a dit avoir aidé la famille avec la déclaration de presse.

Pena a appelé le détective avec lequel CM a été en contact à l'hôpital.

Visite à Carrolwood 2 fois, le 25 et le 26. Ils ont récupéré des indices, pris des photos. Plusieurs détectives présents. Le 25, ils parlent avec MAW, Alvarez, Faheem, la nurse, Kai Chase, les femmes de ménage, certains membres de la famille, les membres de la sécurité. Quand ils rencontrent CM avec Chernoff, ils peuvent poser les questions qu'ils veulent, pas de limite, ni de temps, ni de sujet.

Chernoff lui demande s'il a pris des notes de tous les détails, de l'endroit et le moment où il a récolté les indices : oui
Il lui demande s'il était présent quand E. Fleak a sorti les objets des sacs : pas toujours, il accompagnait le photographe.
Dans aucune note n'est dit que la bouteille de propofol était dans la poche de sérum. Pourtant, les notes de Smith sont détaillées. Note la présence d'une bouteille de 100ml de propofol et une poche de sérum.

Smith a aussi noté la présence d'une bouteille de lorazepam dans une poche de sérum.

Le 29, les sacs étaient là où CM avait dit qu'ils étaient.

Il ne sait pas où les flacons de lorazepam ont été retrouvés.

Alvarez n'a jamais parlé d'avoir fait de massage cardiaque, de CM lui disant de récupérer des fioles, ou de CM voulant retourner à la maison, avant le 1er août. Pourtant, avec MAW, ils ont parlé à la police le 25 juin, 2 fois (hôpital et Carrolwood). Ils n'en parlent qu'après la déclaration du légiste annonçant la cause de la mort.

Entre le 25 et le 29, la maison n'est pas interdite d'accès. Pas de questions posées à la sécurité sur les gens qui sont venus. Chernoff montre des photos où des objets ont été bougés, mais Smith ne peut pas dire quand elle ont été prises.
Smith n'a pas été surpris quand on lui a dit que la maison n'avait pas été mise sous séquestre.


D'autres médecins ont été vus par la police. Le lieutenant a dit au légiste d'arrêter de faire des recherches sur d'autres médecins.
CM n'a pas refusé de leur donner les clés de sa voiture. Lors des perquisitions dans les cabinets et la maison de CM, ont été récupérés des papiers, les disques durs des ordinateurs.


2e interrogatoire

Commentaire du lieutenant : il s'agissait de ne pas avoir de conflit entre les 2 départements; le lieutenant ne voulait pas que le légiste contacte Klein directement, car d'autres détectives s'en chargeaient.

Smith explique que quand il a dit qu'il avait trouvé une bouteille de Lorazepam dans une poche de sérum, il parlait de l'emballage de la poche, non la poche elle-même.

Walgren revient sur la situation des caméras de surveillance de Carrolwood.



2e contre interrogatoire

Quand Smith parle de la poche, en fait parlait de l'emballage; c'est Fleak qui lui a dit ce que c'était. Chernoff rappelle que Smith l'a souligné : donc c'était important.
Pourtant, dans ses notes, aucune indication que le propofol était dans la poche de sérum phy.


3e interrogatoire

Smith n'a pas vu personellement le propofol dans la poche, c'est pour cela qu'il ne l'a pas noté. Il reconnait qu'il a mal décrit le contenant.

A noté un "monomètre" dans ses notes, et reconnait que cela n'existe pas : c'est un oxymètre.


3e contre interrogatoire

Klein & Mickey Finn pharmacy sont liés; le DEA (en gros, l'équivalent de la brigade des stupéfiants, au niveau fédéral) veut enquêter dessus.




 
Témoignage de Christopher Rogers, médecin légiste


A réalisé l'autopsie du 26 juin 09; n'a pas pu déterminer la cause de la mort.

MJ en meilleur santé que la majorité des gens de son âge

Environ 61,8 kg pour 1m80 > mince mais dans la moyenne

Arthrite, hypertrophie de la prostate d'où difficulté à uriner, polype sur le colon, vitiligo, inflammation chronique des poumons, pas d'artériosclérose ce qui est inhabituel pour quelqu'un de son âge, aucun problème cardiaque, pigmentation irrégulière à l'arrière de la tête (zone de brûlure)


Pas de liquide blanchâtre dans la bouche, l'oesophage ou l'estomac.

75 gr de fluides sombres dans l'estomac, mais pas de résidus de cachets.

CR a travaillé avec plusieurs médecins et un anesthésiste. Selon la déclaration de CM à la police, il déclare qu'il s'agit d'un homicide, c'est-à-dire que la mort est due à quelqu'un d'autre.

La théorie de l'auto-injection lui parait peu probable car CM a admit avoir pratiqué une injection de propofol, utiliser du propofol pour traiter l'insomnie comporte plus de risques que de bénéfices, le matériel utilisé ne comportait aucun équipement de monitoring, de mesure de dosage précis, de réanimation. Pour s'injecter le propofol seul, MJ aurait du : se réveiller suffisament malgré l'effet de tous les médicaments, s'injecter le produit, attendre que le produit passe de la jambe au cerveau, et faire un arrêt cardiaque, en 2 mn.

Théorie de CR : CM n'avait aucun moyen de doser préciser le propofol, et il devait en donner régulièrement à MJ pour le maintenir endormi; il en a trop donné.

La cause de la mort est une intoxication au propofol aggravée par l'effet des benzodiazepines

Il a remarqué une incision sur le bouchon en caoutchouc de la bouteille de propofol, qui n'a pas été faite par une aiguille. Il pense plutôt à un spike.

Note : pour les non habitués, exemple de spike médical, Walgren en montre une photo faisant partie de l'appareillage de la perfusion


spikes.jpg







Le 29 mars 2011, CR a vu un cathéter avec une aiguille, apparemment non utilisé, parmi les indices. L'aiguille ne correspond pas à son avis à la seringue trouvée sur la table de nuit.




Contre-interrogatoire - Flanagan



CR a relu son témoignage des audiences préliminaires, ses notes, le rapport du légiste. Il a lu des rapports d'experts du bureau du légiste: neuropathologiste, radiologiste, anesthésiste, dentiste, et toxicologiste. Ainsi qu’un rapport du Dr Shafer, anesthésiste à l’université de Columbia.

Les résultats pour le Midazolam, diazépam et lidocaine, sont conformes à ce que CM dit avoir injecté.
Ce que dit CM concernant le Lorazépam ne correspond pas aux résultats de toxicologie, et il est difficile de déterminer le Propofol car il se métabolise rapidement. On ne sait pas non plus combien de Propofol CM a donné, ni à quelle vitesse.
On ne peut pas être sûr de qui l'a administré.

L’utilisation du spike est pour maintenir le flux de médicament, pour maintenir la sédation.
Il est plus pratique pour diluer du Propofol qu'une aiguille.

Pas de propofol dans la poche de la perfusion, ni dans les tubes reliés à la poche; le propofol a été trouvé dans les tube après le connecteur, là où s’insère la seringue, ainsi que la lidocaine et le flumazenil.


Flanagan : le propofol ne se conserve pas longtemps après ouverture. Aucun intérêt à ouvrir une fiole de 100ml si on ne veut en utiliser que 5 ml.

Le propofol n'est pas censé être injecté d'un coup, mais lentement.
CM a dit qu'il a injecté 25 mg en 3 à 4 mn; Rogers ne peut pas dire si c'est rapide ou non. Mais cela endormirait certainement une personne pendant approximativement 5 mn. Donc si injecté à 10h50, il n'aurait plus aucun effet à 11h05.
Si injecté d'un coup, il y aurait une soudaine haute concentration et cela aurait plus de risque de causer un arrêt cardiaque et respiratoire.

La personne faisant l'injection en verrait les effets; elle pourrait voir des problèmes éventuels, comme un arrêt respiratoire, mais pas forcément immédiatement.

Avec 25mg, si la personne continue à dormir au-delà des 5 mn, cela voudrait dire qu'il y a d'autres raisons : la fatigue, le besoin de dormir.

Niveau thérapeutique : y en-a-t-il un pour le propofol? 4microg/ml pour une opération chirurgicale, la moitié pour une sédation.

Dans le sang fémoral : 2,6 microg/ml. Certains médicaments se redistribuent dans le corps après la mort; ex : le propofol. Mais CR ne sait pas dans le cas du lorazepam.

Le lorazepam dans le sang cardiaque et fémoral a des niveaux assez proches pour être considérés égaux. Ils ne peuvent pas dire s’il y a eu redistribution ou non.

Le liquide de l'estomac peut avoir été du jus de fruit, peut-être avec du sang. Le légiste n'a pas vu de morceaux de cachets dedans. Pas de tests faits cependant, donc des médicaments pourraient en avoir fait partie.
La concentration de lorazepam dans l'estomac est 4 x celle du sang fémoral;
Si quelqu'un prend 8 cachets à 10h, ils pourraient se dissoudre, dans un estomac vide; il en resterait des résidus.
Plus de cachets pour obtenir la même quantité qu'en IV, car la biodisponibilité est plus importante dans le sang.
La quantité de Lorazépam dans le sang n’a pas troublé les légistes car elle n’était pas très importante.
Ils ont retrouvé 2 flacons de Lorazépam chez MJ, chacune de 30 cachets. Dans l’une, 9 cachets et demi, l’autre est vide.
Flanagan mentionne le fait que CR pense que les benzodiazepines ont joué un rôle dans le décés. Les quantité de midazolam et diazépam sont faibles. Flanagan demande quel quantité de Lorazépam serait provoqué par une pilule : 0,018. Il essaie alors de demander si 1,69 dans le sang voudrait dire 9 à 10 cachets.
Beaucoup d’objections de Walgren, retenues par le juge.


La quantité mortelle de propofol est de 1 -17 microgr/ml
Quelqu’un avec un taux de 1,6 sentirait la douleur.

Flanagan revient sur le Lorazépam, et finit par faire dire à CR qu’il faudrait en effet environ 9 cachets.
Si CM a donné 2mg de Lorazépam à 2h, puis encore à 5h, et que 8 cachets ont été avalés vers 10hle niveau de Lorazépam serait plus important dans l’urine de l’autopsie que celle de la maison.

Cause de la mort = homicide
- propofol + benzo administrés par d'autres (selon la déclaration de CM)
- pas dans un milieu hospitalier: le propofol n'est pas un traitement contre l'insomnie; dans certains cas extrêmes d'insomnies, ne sait pas si on peut utiliser le propofol. Ne connaissait pas le degré d'insomnie de MJ
- pas le matériel nécessaire : selon l'avis de l'anesthésiste
- la théorie de l'auto injection n'est pas plausible : en partie à cause de l'avis de l'anesthésiste, ensuite car il semble la version la plus raisonnable que CM se soit trompé dans les dosages, car il n'avait pas de moyen de les mesurer.
La perfusion était installée dans le haut du mollet, un endroit que l’on peut atteindre seul.


2e interrogatoire

Le fait que MJ avait les yeux ouverts ne veut pas dire qu'il est mort rapidement.

Bouteille d'oxygène vide quand récupérée à Carrolwood le 13 juillet

Les questions posées par Flanagan sont d'ordre pharmacologique, qui n'est pas son domaine. CR n'est pas un expert en lorazepam, propofol, et leurs effets sur le corps.
Les flacons de Lorazépam ont été prescrits par CM ; le vide le 2 avril 09, l’autre le 28 avril.


Des quantités de Propofol moindres que celles trouvés dans le corps peuvent causer la mort.
Même si on considère que CM a dit la vérité sur ce qu’il a donné à MJ, qu’il a ensuite laissé MJ pour aller aux toilettes, en considérant le contexte en entier (matériel présent, lieu), et le fait qu’il a laissé les médicaments à portée du patient, il s’agit toujours d’un homicide.
Dans le même contexte, où MJ se serait injecté du Propofol, CR conclurait aussi à un homicide.


2e contre interrogatoire
CR ne sait pas si la valve de la bouteille d’oxygène était ouverte ou non. SI la valve était ouverte pour une utilisation thérapeutique, la bouteille peut s’être vidée en 2 semaines.
CR ne sait pas comment les niveaux de médicaments ont été atteints, cependant, il les a déclarés comme cause de la mort, en particulier ceux de Propofol.
Si on croit les déclarations de CM, les niveaux de midazolam et diazepam correspondent, mais ceux de Propofol et Lorazépam sont beaucoup plus élevés.

3[SUP]e[/SUP] interrogatoire
CR a demandé l’avis d’un anesthésiste car c’était un problème complexe, et ce n’est pas son domaine d’expertise.

3[SUP]e[/SUP] contre interrogatoire

On injecte le Propofol lentement pour le diluer. Les problèmes respiratoires sont plus fréquents quand on injecte d’un coup.
 
Last edited:
Jour 11 - mercredi 12 octobre 2011


Témoignage de Alon Steinberg - Walgren


Médecin en cardiologie. Il explique les caractéristiques de son métier, en quoi cela consiste : les soins du muscle cardiaque.
Ne connait pas l'anesthésie, la pharmacologie, l'addiction, les problèmes de sommeil.

Pour être reconnu par l'Odre des Médecins (pas obligatoire) : examen passé; il précise que 90% des médecins qui le passent le réussissent.

CM n'était pas reconnu par l'Odre en 09.

AS est un expert critique pour le conseil de l'ordre de Californie : quand il y a un conflit avec un cardiologue, on l'appelle pour vérifier les standards de soin qui ont été appliqués.

Dans ce cadre, il a fait un examen sur les soins apportés par CM. C'est la première fois qu'il a vu un non respect aussi extrême des soins standards.

Il est habitué à utiliser des sédatifs pour ses procédures : soit des anesthésies locales, soit des anesthésies conscientes, c'est-a-dire qu'on sent encore les stimuli.

La sédation profonde rend seulement sensible aux douleurs fortes et/ou répétées.

Ensuite vient l'anesthésie générale.

En général, les cardiologues n'utilisent le propofol que dans des cas où il faut choquer électriquement le coeur, ce qui est très douloureux, et ils font appel à un anesthésiste.

Pour leur sédations normales, ils utilisent des benzodiazepines. La présence d'un anesthésiste est obligatoire dans leur cabinet.


Examen des actions de CM fait à partir de la déclaration de CM aux enquêteurs : il trouve 6 fautes graves :

- utilisation de propofol à mauvais escient : c'est un anesthésique. Il a des risques avec un anesthésique, la langue peut obstruer les voies aériennes, on n'a pas de contrôle sur ce qui entre ou sort de l'estomac, et entre dans les poumons. C'est une faute grave.

- administrer du propofol dans une résidence privée, sans personnel et équipement approprié.
Le matériel normal devrait être : oxymètre avec une alarme, un tensiomètre automatique(vérifier toutes les 5 mn), électrocardiogramme, masque à oxygène, du matériel de succion (en cas de régurgitation), un ballonnet à ventilation avec un masque, un moyen d'appeler à l'aide en cas de problème, un back board (surface dure , générateur pour l'équipement en cas de coupure électrique, un tube d'intubation au cas où la ventilation est insuffisante, défibrillateur, des médicaments comme le flumazenil;

- de plus, il faut avoir des gens qualifiés pour vous aider, et il faut être prêt à utiliser tout ce matériel. Ce n'était pas le cas.

- soins incorrects pendant l'arrêt : CM n'a pas suivi le protocol de soins. Un arrêt cardiaque : le coeur s'arrête de se contracter, la circulation sanguine s'arrête. La première chose à faire est d'utiliser un défibrillateur, d'appeler à l'aide. Il faut faire des compressions cardiaques, sur une surface plate et ferme.
Arrêt respiratoire comme dans le cas d'MJ : il reste encore de l'oxygène dans les poumons, dont la quantité diminue; le coeur s'affole car il essaie d'amener le peu d'oxygène dans le corps. Mais il bat encore, même s'il s'affaiblit. Ensuite le coeur s'arrête, mais l'activité électrique continue : asystolie.

Quand CM trouve MJ, il y encore une tension. Il aurait du appeler le 911, utiliser le ballonnet de ventilation et injecter le flumazenil. Ce que AS trouve impardonnable est d'avoir fait des compressions, inutiles sur un coeur qui bat toujours. De plus ses compressions étaient de mauvaise qualité : sur un lit et avec une main. Il aurait dû mettre MJ sur le sol. C''éait possible en le prenant sous les bras, même seul.

- Le délai avant d'appeler le 911. Il a à la place appelé MAW, ce qui a fait perdre encore plus de temps. Les secours étaient à à peine 5 mn. Chaque minute compte pour avoir une chance

AS a qualifié de "bizarre" le comportement de CM dans son rapport. Il ne comprend pas pourquoi il n'a pas appelé d'aide dès qu'il a pu le faire.

- Les dossiers médicaux sont très importants pour connaître l'histoire médicale des patients, donner des soins de meilleure qualités et éviter les erreurs. CM n'a rien noté ni sur les soins ni sur les médicaments donnés, aucun examen physique fait, aucune décharge signée par MJ; quand il est arrivé à UCLA, il a été confus et n'a pas pu donner les informations indispensables à l'équipe des urgences. Il a pu être délibérément confus.

AS a noté dans son rapport que toutes ces fautes graves sont la cause de la mort prématurée de MJ.


Il est possible d'avoir un arrêt respiratoire et cardiaque avec 25 mg de propofol.


Si MJ avait pris des médicaments seul, les fautes lourdes de CM sont toujours la raison de la mort.

Le fait de quitter MJ seul avec les médicaments à côté de lui est l'équivalent de laisser un enfant endormi seul sur une table de cuisine; il peut se réveiller, prendre un couteau Les médicaments sont toujours sous clés dans une armoire pour laquelle il faut un mot de passe.
 
Contre - interrogatoire - Flanagan


Les seules choses que AS connait de CM est la conversation qu'il a eut avec les enquêteurs. Il a pensé que le rapport que CM a fait de ses actions étaient complet.

Il n'y a pas de feuille de consentement signée par MJ; il faut expliquer au patient les détails et les risques de la procédurs, oralement, mais il faut le mettre par écrit, et le faire signer.

Si MJ avait été informé correctement des risques de ce médicament et de cette procédure, telle qu'elle a été faite par MJ, il n'y aurait pas consenti. Personne de sain d'esprit n'aurait accepté.

AS n'a pas lu les dossiers médicaux de MJ chez Klein.

Si MJ était un addict, je ne lui aurait pas proposé cette drogue pour commencer. AS ne connait aucun cardiologue qui utilisent du propofol. Les médecins (dentistes, gastroentérologues, pneumologues) qui utilisent du propofol ont été formés pour cela, ils ont le matériel pour; ce n'est pas le cas des cardiologues.

AS n'a jamais utilisé de propofol pour une sédation consciente et il ne voit pas comment ce serait possible car c'est un médicament très puissant.

MJ est mort d'arrêt respiratoire : il avait une tension sanguine quand CM l'a trouvé. Lorsqu'il a été relié à un moniteur, il n'avait plus de pouls, c'était environ 20 mn plus tard.

AS utilise le lorazepam comme sedatif pour des patients nerveux, en cachets, jamais en IV. Met environ 1h à faire effet. Une IV mettrait moins de temps.


Le midazolam fait effet moins longtemps, mais cela diffère selon les patients.


AS relit la déclaration de CM où il dit utiliser un goutte à goutte cette nuit-là. Discussion avec Flanagan qui dit que CM n'a pas utilisé de perfusion en plus de l'injection de propofol.
AS le revoie à la déclaration, et la correction que fait CM; il donne comme d'habitude " la dose et la perfusion".

C'est logique pour AS qu'il y ait eu une perfusion ce soir-là, vu que cela a été le cas tous les autres soirs; si CM avait voulu que MJ reste endormi, il aurait du y avoir une perfusion.


25mg est une faible quantité de propofol, qui aurait endormi pour moins de 10 mn. Il est probable que le propofol auarit disparu rapidement du corps. Si MJ a continué à dormi, cela doit être causé par d'autres raisons, comme la fatigue. Il est cependant impossible de dire si c'est un sommeil profond ou non, sans le matériel nécessaire. Si la personne est toujours endormie après ces 5 mn, c'était très inquiétant, et CM aurait du le réveiller, ne pas le quitter des yeux avant qu'il soit dans un état d'éveil total. Il répète que le propofol n'est pas fait pour aider les gens à dormir.

Flanagan parle de l'étude sur le propofol pour traiter l'insomnie. AS lui rappelle que cette étude date de 2010, que CM ne la connaissait pas; de plus dans cette étude, le propofol était donné 2h par nuit pendant 5 nuits, non toutes les nuits et toute la nuit. C'est un manque d'éthique.
Une étude doit être faite sur une durée plus longue, approfondie, elle est encore expérimentale.

CM est la seule personne dont il ait entendu parlé qui a utilisé du propofol pour traiter l'insomnie.

CM ne dit pas qu'il a utilisé le ballonnet de ventilation, alors qu'il y en avait un sur place.
CM a dit qu'il a observé MJ un temps suffisament long

AS pense que MJ était cliniquement mort à son arrivée aux urgences. Il pense que MJ était sauvable quand CM l'a trouvé.
Si il n'est parti que 2 mn, quand il est revenu, MJ était encore vivant. Les pupilles n'étaient pas fixes et dilatées. AS dit se baser uniquement sur les déclarations de CM, ce qui est le seul document, car CM n'a pas établi de dossier médical, ce qui est contraire aux standards de soin.

Si CM est parti plus de 2mn, il était au téléphone, AS ne comprend pas comment il a pu être au téléphone alors que son patient était sous perfusion.


AS rappelle que CM pouvait commencer une réanimation, pas plus de 2mn, et appeller le 911 le plus vite possible. MJ n'était pas mort. Faire une réanimation plus longue est un non respect des règles de soin.

De plus, cela aurait été du bon sens, il n'avait aucun équipement, et personne pour l'aider.



AS fait l'examen de cas en vue de sanctions disciplinaires contre des médecins; il a examiné celui de CM en 09; il n'a pas demandé à parler à CM, il s'est uniquement basé sur la déclaration à la police.

CM aurait dû fournir de l'oxygène le plus vite possible, et appeler le 911. Le temps passé à appeler la sécurité auarit été largement suffisant pour appeler le 911; CM avait un téléphone portable, avec une haut parleur.

CM a dit que MJ était encore chaud, il avait un pouls; c''est ensuite que le pouls s'est arrêté et quand les secouristes sont arrivés, il n'y avait plus que l'activité électrique. Quand le pouls s'arrête, c'est normal que le corps se refroidisse, et donc que les secouristes le remarquent.

Si CM avait appelé les secours tout de suite, il n'y a aucun doute que MJ serait encore là aujourd'hui.

Oui, CM est responsable de la mort de MJ.

CM n'avait qu'un patient et n'a même pas pu établir de notes. Au niveau des urgences, cela n'aurait pas changé grand chose, mais c'est quand même une faute grave.



2e interrogatoire


Quand des médecins sont formés à utiliser le propofol, ils sont instruits de la procédure à suivre, du matériel et du personnel à avoir.

L'étude mentionnée par Flanagan, a été faite en 2010, en Chine, elle doit être approfondie, elle ne dit pas que le propofol doit être utilisé pour l'insomnie; de plus elle a été faite dans un milieu hospitalier, ils étaient reliés à des appareils de monitoring, le dosage était précisément mesuré, et aucun autre médicament n'a été utilisé.
Il est noté que ce n'est qu'une expérience, et que d'autres recherches doivent être faites.

Ce qu'a fait CM avec MJ était l'équivalent d'une expérience.

CM a joué un rôle direct et déterminant dans ma mort d'MJ.


2e contre-interrogatoire

Le propofol a aidé les personnes souffrant d'insomnie. Parfois on ne suit pas l'utilisation de départ d'un médicament.

Sur 6 fautes graves relevées, 5 ont un lien direct avec la mort.

AS n'a pas imaginé aucun des faits remarqués, ce sont des faits.

Flanagan lui dit qu'il présume que CM lui a donné les médicaments qui ont causé la mort. Mais même si CM n'a donné que 25mg, MJ aurait dû être monitoré.


3e interrogatoire

Si MJ s'est injecté le lorazepam ou le propofol, CM est quand même responsable de sa mort.
 
Témoignage de Nader Kamangar


Spécialiste entre autres en problèmes de sommeil; travaille à UCLA.

NK est reconnu par l'Ordre des Médecins dans 4 domaines; comme AS, il révise des cas où il y a conflits, pour l'ordre des médecins.
Il travaille aussi à l'unité de soins intensifs où les patients ont souvent des problèmes de sommeil à cause de l'éclairage électrique permanent.

Il a l'habitude du propofol dans l'USI.
Il est important de connaitre les effets secondaires et les complications possibles. Il faut être préparé, prudent.
Dans le cas de patients instables, NK n'utilise pas de propofol, mais quelque chose qui n'affecte pas autant la pression sanguine.

Peu de gens ont accès au propofol, et seuls certains membres du personnel peuvent l'utiliser. Avec certains patients, il est difficile de voir quand ils vont passer de la sédation légère, à une sédation profonde, voire l'anesthésie totale.

Quand ils utilisent le propofol, une infirmière vérifie les appareils de monitoring, ils ne sont jamais seuls. Les appareils ont des alarmes pour prévenir de la chute du taux d'oxygène, du ralentissement du rythme cardiaque, l'augmentation du taux de dioxyde de carbone.


NK a noté des fautes graves de la part de CM :

- l'endroit où le propofol a été administré constitue une faute extrêmement grave; aucun appareil de monitoring. Inconcevable.

- le médecin n'était pas formé pour traiter ce problème, ni pour traiter les effets secondaires ou les complications du propofol.

- pas d'assistance spécialisée : anesthésiste, infirmières, pour pouvoir donner une totale attention au patient; en particulier si on doit sortir de la pièce. La priorité est de donner les meilleurs soins possibles : c'est le serment d'Hippocrate : ne pas abandonner son patient.

- aucun appareils, pas de médicaments en cas de complication, comme l'éphédrine, le défibrillateur, chariot de réanimation, ...

-Il est impératif d'avoir un moyen de doser précisément la quantité de propofol : une pompe automatique.

Ce n'est pas quelque chose qu'il s'attendrait à voir de la part d'un praticien raisonnable et prudent.

- pas de dossier médical, aucune trace de ce qui a été donné, quand, de l'état physique du patient.

- Abandon du patient : le patient doit être surveillé tout le temps, et il est évident que MJ a été laissé seul, pour un patient sous sédation, c'est inacceptable.

- le fait d'avoir donné des benzodiazepines et du propofol a rendu les complications plus plausibles, car les effets se sont accumulés. CM a dit que MJ était déshydraté, donc pas en condition normale (tension plus basse). Encore une faute grave.

- le fait de ne pas avoir appelé les secours : faute extrêmement grave et inconcevable. La première chose à faire est d'appeler ceux qui ont le matériel nécessaire pour aider le patient

- la tentative de réanimation : il aurait fallut s'occuper de la ventilation, car MJ avait un pouls; le massage cardiaque fait sur le lit n'a aucun effet

- Le temps perdu pour appeler les secours est très important, le manque d'oxygène affecte les organes; les cellules du cerveau commencent à mourir au delà de 4-5mn.

- les informations non transmises par CM aux urgences par CM.



L'insomnie est une difficulté à s'endormir ou un sommeil non réparateur sur au moins 4 semaines, en général un effet secondaire de plusieurs problèmes; il faut faire une évaluation, voir pourquoi cela arrive, quand ils s'endorment, quand ils se réveillent, s'il y a des problèmes d'apnée du sommeil; il peut y avoir des problèmes psychiatriques, médicaux, d'abus de substances. Il faut faire un examen physique.

Une fois que la cause a été trouvée, il faut la traiter.

CM a admit avoir vu des marques d'IV sur MJ, et savoir qu'il voyait d'autres médecins, or CM n'a jamais cherché à avoir d'informations là dessus; il auarit dû poser des questions et s'il n'avait pas obtenu de réponses, il aurait du refuser de traiter MJ. Son attitude a été contraire à l'éthique. Il était évident qu'il y avait des causes à cette insomnie, et la première chose à faire aurait été de les déterminer.

Le but est d'utiliser le moins possible de médicaments, et d'en diminuer la quantité au fur et à mesure.


Le lorazepam est très addictif, et utilisé pendant 3 semaines, il est très difficile d'en faire décrocher les patients.


Le propofol n'a rien à faire dans la gestion de l'insomnie, quel que soit l'endroit. C'est inconcevable et contraire à l'éthique.


Il est correct de dire que CM a causé la mort de MJ

Même si MJ s'était injecté quelque chose, CM serait toujours responsable de sa mort.


Contre interrogatoire jeudi 13 octobre. Pastor annonce qu'il n'y aura pas de session vendredi, pour des raisons d'emploi du temps de la défense et de l'accusation.
 
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Jour 12 - Jeudi 13 octobre 2011

Contre - interrogatoire de Nader Kamangar - Flanagan


Il a lu dans la déclaration de CM qu'il voulait sevrer MJ du propofol, mais ne peut pas certifier la résistance de MJ au changement. MJ demandait du propofol, mais le devoir d'un médecin n'est pas simplement de donner aux patients ce qu'ils demandent.

Il a déjà eu à faire à des patients qui ne voulaient pas suivre ses recommandations; il les envoie alors voir des confrères. Les patients ont le droit de refuser des soins, s'ils en connaissaient les conséquences. A ce moment, il faut vérifier s"ils sont en état de prendre cette décision; ensuite il les informent des risques, mais c'est leur droit.

Il ne peut pas dire si MJ était en état de prendre cette décision. Si le patient lui demande un traitement qu'il a déjà expérimenté, avec lequel il n'est pas d'accord, il refuserait de le traiter, mais surtout il essayerait de comprendre pourquoi cette personne demande ce traitement, et lui recommanderait un spécialiste éventuellement. Il s'assurerait que le patient reçoit des soins appropriés. Rien n'indique que CM ait eu ces conversations avec MJ.

CM a traité MJ avec du propofol pendant 2 mois, mais NK ne peut pas dire s'il y a eu des problèmes avant le 25/06, car il n'y a pas de notes de CM.

Le fait d'utiliser des médicaments pour autre chose que ce pour quoi ils sont prescrits n'entraîne pas nécessairement la mort d'un patient, mais cela n'excuse rien, et c'est quand même un non respect des standards de soin.

Selon lui, le 25/06, MJ recevait un traitement totalement inapproprié chez lui, en plus de benzodiazépines, et tout cela était une recette pour un désastre.
Il avait reçut du Valium, des doses de Midazolam, et Lorazepam, et du propofol; son état de déshydratation l'a rendu encore plus fragile.

NK établit des dossiers médicaux pour qu'il se souvienne de ce qu'il a prescrit, des réactions du patient, et qu'éventuellement, d'autres physiciens puissent savoir ce qu'il a fait. Il insiste sur le fait que lui-même se réfère à ses notes, car il ne peut pas se fier uniquement à sa mémoire. Lui même a passé beaucoup de temps avec des patients; aux soins intensifs, les infirmières prennent des notes, les appareils enregistrent les changements. Il est impératif de garder une trace écrite, cela fait partie des standards de soin, surtout quand on utilise un produit aussi dangereux que le propofol.

Ce n'est pas ce qui a tué directement MJ, mais c'est une des nombreuses choses qui y ont contribué.

NK préfère ne pas faire commentaires sur le dosage de propofol et lorazepam, il pense que c'est plutôt le domaine d'un pharmacologue. Il pense que leurs effets peuvent s'accumuler, mais ne peut faire plus de commentaire.

Flanagan revient sur Klein, qui donnait du demerol à MJ, avec du Midazolam.

NK connait ces 2 produits, l'un est un anti douleur, l'autre un sédatif. 200mg de demerol est une dose relativement importante. NK ne l'utilise pas souvent, car un des effets secondaires est une excitation du système nerveux. Cela peut causer l'insomnie.

NK ne peut pas déterminer la cause de l'insomnie de MJ, mais il y avait certainement des causes adjacentes. Il ne pense pas qu'il s'agissait d'insomnie persistante (qui ne répond pas aux traitements habituels). On ne peut pas se contenter de passer d'un traitement chimique à l'autre, il faut étudier le comportement des gens pour voir les changements à faire.

Il y avait d'autres médicaments contre l'insomnie dans la maison, prescrits par d'autres médecins.

Si on sent que le patient cache des informations, on peut s'adresser à d'autres médecins pour les connaître, aux gens qui vivent avec le patient. On peut demander au patient de noter ce qui se passe la nuit, le moment de l'endormissement, la qualité du sommeil, etc, avant de prescrire quoi que ce soit.

Parmi les choses à faire avant toute prescription, il faut faire un examen physique complet, et noter toutes les anomalies telles que les marques d'aiguilles.
NK pense que CM savait que MJ voyait Klein plusieurs fois par semaine, et aurait pu se douter de la prise de demerol par le changement de son comportement, quitte à interroger les membres du personnel. Il est impératif d'obtenir toutes les informations nécessaires.


Flanagan revient sur l'étude chinoise sur le traitement de l'insomnie par le propofol. KN explique les conditions particulières de cette expérience : la sélection des patients, leur monitoring. Il n'ont pas eu de problèmes, car c'était dans un milieu hospitalier, avec un dosage précisément dosé. Mais il est précisé que c'est une étude préliminaire, qui n'est pas applicable cliniquement.

En l'état actuel des connaissances, il est absolument incompréhensible et inimaginable d'utiliser le propofol pour traiter l'insomnie, même dans un milieu hospitalier.


Aux SI, ils utilisent 1,5mg/kg environ, le poids du patient est entré dans la pompe automatique; 2 mg/10s, donc environ 2 mn pour tout injecter.
Chaque patient est différent, en fonction de son état physique.
La dose de CM est faible, mais si le patient à des problèmes au départ, comme la déshydratation, et la prise de sédatifs avant, cela peut entraîner des problèmes respiratoires.

Le lorazepam peut être utilisé par voie orale pour traiter l'insomnie.
Chaque patient doit être traité de manière individuelle. Mais NK dit que lui n'aurait pas utilisé le lorazepam pour traiter l'insomnie de MJ, et aurait cherché à traiter le problème à l'origine de l'insomnie.

CM dit dans sa déclaration qu'il avait une poche de sérum physiologique, mais une fois de plus, pas de dossier médical. On ne peut pas dire à quelle vitesse la perfusion passait. Mettre une perfusion n'est pas un traitement pour la déshydratation; pour les gens très déshydratés, il faut parfois 3 poches d'un litre en quelques minutes. Ce n'est pas un traitement, c'est juste un moyen de leur redonner des fluides.


Si un patient reçoit 25mg de propofol, ce ne serait pas normal qu'il continue à dormir. On s'attendrait à ce qu'il se réveille après quelques minutes. S'il continuait à dormir, ce serait inquiétant. C'est le devoir du praticien de comprendre ce qui se passe.

Pensez vous qu'en regardant le patient, on peut voir s'il dort naturellement ou non? non ce n'est pas possible.

Dans le cas où le patient dort toujours alors qu'il devrait s'être réveillé, je le réveillerait; même si cela fait plusieurs heures que j'essaie de le faire dormir, car le bien être du patient passe d'abord.


NK pense que MJ a eu un arrêt respiratoire, ce qui a entraîné un arrêt cardiaque.

La chose plus plus importante qu'il aurait du faire est d'appeler de l'aide.
Appeler la sécurité n'est pas une option; la sécurité ne peut apporter aucune aide supplémentaire. Les secouristes, si.

Le fait de ne pas avoir de téléphone fixe n'a aucune incidence s'il y a un portable.

Si MJ a pris lui même une dose supplémentaire de lorazepam, et s'est injecté du propofol, CM est toujours responsable de la mort.


2e interrogatoire

Si Flanagan s'effondrait sur le sol, vous appeleriez le 911 immédiatement? oui, c'est du bon sens, faire passer le patient en 1er.

CM a dit que MJ voyait Klein, il était parfaitement au courant.

L'étude chinoise : dans un hopital, pour voir si dans l'avenir, on pourrait s'en servir pour traiter l'insomnie, dans un contexte très particulier; ce que CM a fait équivaut à une expérience. CM ne savait pas si MJ souffrait réellement d'insomnie, ni de quelle sorte d'insomnie.

C'est le médecin qui prend les décisions, pas le patient; et le patient passe avant tout.

Dans la déclaration, CM dit que la saturation en oxygène de MJ est dans les 90, à 90 : il est impossible de savoir de quel nombre précis il s'agit.


Les fautes graves de CM sont responsables de la mort de MJ.


2e contre-interrogatoire


Quand CM a trouvé MJ, il a commencé le massage cardiaque, mais il aurait du appeler les secours. Il n'aurait pas du juste appeler à l'aide, il aurait du appeler les gens qualifiés pour la situation.


3e interrogatoire

Le médecin doit appeler les secours car il n'avait pas l'aide nécessaire pour sauver le patient.


3 contre interrogatoire

S'il y avait quelqu'un à l'extérieur, on peut crier à l'aide, et si on reste sans response, au bout de quelques secondes, cela veut dire qu'on est seul, et on appelle soi même.
 
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Témoignage de Steven Schafer

Anesthésiste. Professeur à l'université de Columbia. Il est également éditeur en chef d'une revue sur l'anesthésie. Il lit beaucoup de publications du monde entier, étudie des cas; il se tient ainsi au courant des dernières avancées dans son domaine. Paul White travaille aussi avec lui, ils se connaissent depuis 81.


SS a un rôle dans l'établissement des dosages de propofol; il y avait eu beaucoup de problèmes avec le Midazolam dont les dosages étaient faux au départ.
Une des questions était : quelle doit être la vitesse d'infusion du propofol pour éviter les complications? Sachant que le foie se débarrasse du médicament au fur et à mesure, pour que le patient reste anesthésié, sans avoir un dosage trop important.

Presque tous les chiffres qui apparaissent sur les emballages sont basés sur des simulations faites en 91.

Le nom chimique du produit est propofol, la marque est Diprivan.

Même si on donne du propofol pendant plusieurs jours, un patient se réveillera rapidement après la fin de l'injection.
SS explique ce qu'est la pharmacokinésie : les étapes d'un médicament dans le corps : absorption, distribution, métabolisation (par le foie), et excrétion.





Le juge Pastor met fin à la journée d'audience à la mi-journée. Le procès recommence lundi 17 octobre à 8h45


 
Lundi 17 octobre 2011


En raison du décès du père du dr Schafer vendredi, il n'y aura pas d'audience aujourd'hui. Il n'a pas encore été précisé quand son témoignage reprendra. Le tribunal de L.A a déclaré que la reprise serait annoncée quand de plus ambles informations seraient disponibles. Le juge Pastor et les avocats ont une réunion ce matin pour se mettre d'accord sur l'emploi du temps de la semaine.


PS : Il n'y aura pas non plus d'audience demain mardi 18 octobre : Walgren veut refaire tester le contenu de l'estomac, pour les quantités de Lorazepam qui a été examiné par un organisme privé pour la défense. Walgren a déclaré au juge Pastor que les quantités trouvées par le légiste étaient plus faibles que celles de la défense. Il a également déclaré que la quantité actuelle de Lorazepam était "en contradiction avec une prise par voie orale"
 
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Jour 13 - Mercredi 19 octobre 2011




Suite de l'interrogatoire de Walgren


Walgren présente une exemplaire de la revue Anesthésie et Analgésie à laquelle participe Shafer.
Il rappelle que S. a participé à la détermination des dosages d'utilisation du propofol.

Il a également travaillé sur une étude concernant les facteurs influant sur la pharmacokinésie ("voyage" du médicament dans le corps) : sexe, poids, âge, ...
Il a étudié aussi l'effet du propofol en fonction de l'âge.

Il explique qu'il a aussi fait des étude sur le lorazepam et le midazolam.

Il explique ensuite les cours qu'il donne à l'université, les articles publiés, les conférences auxquelles il a participé dans le monde.
Il précise qu'il reste un anesthésiste avant tout, et qu'il continue à travailler sur le terrain.

Il précise aussi qu'il ne reçoit aucune rétribution pour son témoignage : c'est un cas public et il s'inquiète pour l'image des praticiens dans l'opinion; il raconte que les gens lui demandent tous les jours s'il va leur donner "ce qui a tué Michael Jackson"; il dit que le propofol est un produit sûr, et que les anesthésistes qui s'en servent sont des gens qualifiés et consciencieux.

SS a amené du matériel de démonstration : poche de sérum physiologique, utilisé pour réhydrater les patients; toujours utilisé en anesthésie pour entraîner les drogues dans le patient par intra veineuse. Il montre où est placé le spike pour relier la perfusion.

2 moyens d'injecter une drogue : d'un coup par seringue, ou par IV.

Le propofol est fourni dans une fiole en verre avec un bouchon en caoutchouc; il faut soit percer le bouchon avec une aiguille, soit avec un spike comme dans le cas présent.

SS fait la démonstration avec une fiole et une aiguille neuves : il faut d'abord injecter de l'air, puis aspirer le propofol.

Walgren lui ramène la fiole trouvée à Carrolwood et il observe le bouchon : ce n'est pas une aiguille qui a pu faire le trou, mais un spike.

Une video est montrée pour illustrer la manière d'utiliser 25 mg de propofol de manière sure :
- préparation de la pièce, vérification du matériel (dont l'équipement de réanimation); il insiste sur le fait que tout doit être prêt pour qu'on sache exactement où cela se trouve en cas d'urgence, car chaque seconde compte. Il détaille les différentes sortes d'accidents qui peuvent arriver et l'utilité de chaque matériel présent. Le patient doit avoir une alimentation ininterrompue en oxygène

- la préparation de pompe de la perfusion : en fonction du poids du patient. De l'air est injecté et le propofol aspiré, plusieurs fois. La seringue est ensuite reliée au tube de la perfusion, et la seringue insérée dans la pompe à perfusion. La pompe est ensuite programmée en fonction du produit et du poids du patient, et de la vitesse d'injection

- évaluation de l'état du patient par l'anesthésiste, pour connaître son état exact; ensuite le consentement du patient vient > les médecins descrivent les dangers de la procédure au patient qui signe le formulaire par la suite; une information verbale n'est pas suffisante

- le patient est ensuite emmené dans la salle d'opération, il est relié aux appareils de monitoring, et une dernière vérification est faite de la part de toute l'équipe.

- l'anesthésiste parle au patient, lui explique ce qui va se passer, vérifie son état d'endormissement, lui pose des questions; au fur et à mesure, il prend des notes de toutes les information données par les appareils et ce qui est donné au patient. C'est fondamental.



La chute de la pression sanguine est habituelle avec le propofol; on donne l'éphédrine qui fait remonter la pression.

En cas d'obstruction des voies respiratoires, visible rapidement grace au moniteur; on lève alors le menton du patient pour les dégager; encore une procédure de routine. Il peut y avoir une apnée car le patient endormi n'essaye même pas de respirer > on le ventile alors pour forcer l'air à entrer dans les poumons.

En cas de regurgitation, on utilise le matériel d'aspiration, très rapidement, afin d'éviter que

En cas d'arrêt cardiaque, la réaction doit être instantanée; le matériel est vérifié, et on appelle à l'aide. Une personne commence le massage, une autre injecte de la lidocaine, on ventile le patient. Les efforts continuent jusqu'à ce que le patient soit réanimé ou le décès prononcé.






Ces précautions et obligations sont dues par tous les médecins, ou infirmières qui endorment des patients, quel que soit le type d’IV. Cela vaut même si la quantité donnée n’est que de 25 mg. Il ajoute que MJ avait reçu d’autres sédatifs en IV, qu’il avait une incapacité profonde à dormir, il était épuisé et déshydraté ; il recevait des sédatifs depuis quelques temps déjà et pouvait avoir des effets de dépendance ou de manque.

Même pour une dose faible de Propofol il faut respecter ces règles, car on ne sait jamais comment un patient peut réagir ; les pires accidents arrivent quand les gens prennent des racourcis avec la sécurité. Il n’y a pas de petite sédation.
Il n’y avait visiblement aucune précaution prise par CM quand il a administré du Propofol à MJ.

Certains patients ont besoin de la moitié de la dose normale, d’autres auront besoin du double. 25 mg est dose plancher pour qu’un patient fasse un arrêt respiratoire. Il faut toujours être prêt au pire.

SS a écrit un rapport sur ce cas en avril 2011; il y utilize les termes:

  • Faute légère : ne respecte pas les standards de soin, mais ne serait pas seule, un danger pour le patient
  • Faute grave : met en danger le patient
  • Faute flagrante : ne doit jamais arriver à un médecin compétent. A elle seule, elle peut être catastrophique pour le patient.
  • Infraction excessive : violation de l’éthique et de la morale, et des standards médicaux.

    SS a trouvé 17 fautes graves dans le comportement de CM :


  • Pas d’équipement basique pour dégager les voies aériennes. MJ a arrêté de respirer ce qui est une réaction habituelle avec des sédatifs en IV. Ils doivent être présents.
Si CM est réellement parti 2mn, il aurait pu être sauvé, probablementsimplement en renversant la tête en arrière. CM a dit ne pas avoir utilisé le ballonnet de ventilation ; le bouche à bouche est moins efficace et donne de l’air déjà utilisé.


  • Pas d’équipement perfectionné pour les voies aériennes : laryngoscope, tube pour la trachée. De plus, CM n’avait aucune aide à proximité.
SS pense que CM voulait utiliser des fioles de 100 ml : il en avait acheté 130, ce qui en fait au moins 1 par nuit. C’est une quantité incroyable (= 15,5 litres). Le Propofol est un nid potentiel à bactéries, il ne se conserve pas. Si CM voulait en administrer de plus faibles doses, pourquoi n’a-t-il pas acheté de fioles plus petites ?


  • Aucun appareil de succion : les régurgitations possibles sont très dangereuses si elles vont dans les poumons. Il n’y a aucune indication que MJ n’avait pas mangé pendant les 8 heures précédentes. C’était un risque supplémentaire.


  • Pas de pompe à IV : on ne peut pas contrôler la quantité donnée, et le risque d’overdose est très élevé. SS dit qu’il pense que cela a fortement contribué à la mort de MJ.
    La seule chose que CM avait pour contrôler le débit était un clamp à mollette (roulette en plastique qui pince le tube, et qui est extrêmement imprécis).


  • Pas d’oxymètre approprié. Il n’était pas prévu pour une utilisation prolongée car il n’avait pas d’alarme. Sur les moniteurs de l’hôpital, ils peuvent voir les écrans, et les sons émis changent en cas de problème, ce qui aurait pu sauver la vie de MJ. Dans le cas présent, CM aurait du garder les yeux en permanence sur l’oxymètre.


  • Pas de tensiomètre. Le Propofol fait baisser la pression sanguine. Cela se traite avec du sérum phy. ou en diminuant la dose. Le fait que MJ ait été déshydraté a augmenté les risques. Quand la pression sanguine diminue, le sang est concentré sur le cœur et le cerveau, ce qui rend le produit plus actif. Le tensiomètre manuel qu’avait CM dans le sac du placard ne servait à rien.


  • Pas d’appareil de surveillance cardiaque.


  • Pas d’appareil de mesure de la saturation en dioxide de carbone. Dans le cas d’MJ, un désastre. CM aurait su tout de suite que MJ avait cessé de respirer.


  • Pas de médicaments d’urgence.


  • Pas de dossier médical établi. SS trouve inadmissible qu’après 80 jours de traitement, il n’y ait aucune trace de ce qui a été donné. C’est aussi illégal en Californie. La confidentialité n’est pas une excuse et même en cas de désaccord du patient, un dossier doit être établi. Si MJ était dépendant au Propofol, CM aurait dû l’envoyer voir un confrère, mais il ne le pouvait pas car il n’avait aucun dossier. Un médecin doit tout connaître de son patient pour pouvoir lui donner les meilleurs soins possibles ; CM dit que MJ avait des traces d’IV mais n’a jamais vraiment essayé de chercher de quoi il s’agissait. Si un patient ne veut pas dévoiler certaines choses, alors, il faut refuser d’être son médecin. Il n’y a même pas de relevé des signes vitaux.


  • Pas de relation médecin/patient. Le médecin fait passer son patient avant tout. Cela veut dire faire ce qui est mieux pour lui, pas ce qu’il demande. La relation CM/MJ était celle d’un employeur et de son employé. CM faisait ce que MJ lui disait. Il avait abandonné tout bon sens médical. La 1[SUP]e[/SUP] fois que MJ lui a demandé du Propofol, CM aurait dû l’envoyer voir un spécialiste des troubles du sommeil.


  • Pas de formulaire de consentement. Il aurait dû comporter le fait que le Propofol n’est pas un traitement contre l’insomnie. Il en aurait expliqué les risques et les traitements alternatifs. Il n’y a aucune preuve que MJ savait qu’il mettait sa vie en danger. Il n’a aps eu la possibilité de prendre une décision en toute connaissance de cause.


  • Le non abandon du patient. En 25 ans de carrière, SS n’a jamais quitté la pièce pendant une anesthésie.


  • Pas de monitoring/observation continus. On ne peut pas faire plusieurs choses à la fois si on n’a pas d »appareil de monitoring. Un patient en train de mourir n’est pas si différent d’un patient qui va bien. CM aurait pu être dans la pièce et ne pas se rendre compte que MJ avait arrêté de respirer. La réanimation aurait été simple : arrêter le Propofol et faire repartir la respiration (lever le menton et ventiler)


  • Pas de relevés faits. CM aurait vu la saturation en oxygène baisser ou le rythme cardiaque changer.


  • Pas d’appel immédiat au 911. Vu les conditions, c’était la priorité. Si l’appel n’était pas possible, jamais le Propofol n’aurait dû être donné. Il est inexcusable et incompréhensible que CM ait laissé passer 20 mn, alors qu’il a appelé MAW.
    Si CM est parti 2 mn, et qu’il avait appelé les secours immédiatement, MJ serait vivant avec quelques dommages cérébraux. Si CM avait réalisé qu’il y avait un problème en 2 mn et avait eu le matériel nécessaire, MJ serait vivant et sans dommage.
    Le massage sur un lit n’a aucun effet ; mettre sa main sous le corps non plus, car on a besoin du poids du corps pour faire un massage. CM aurait dû appeler les secours et descendre MJ du lit. Il avait toujours un pouls selon CM, donc le problème était l’arrêt respiratoire. Le fait qu’il ait fait du bouche à bouche montre que CM n’avait aucun matériel approprié. CM a dit avoir soulevé les jambes d’MJ, ce qui n’avait aucun intérêt. Cela montre que CM n’avait aucune idée de quoi faire.

    Le Flumazenil est un médicament qui combat les effets du Lorazépam et du midazolam. SS ne comprend pas très bien pourquoi CM en a injecté à MJ, vu les faibles quantités de Lorazépam qu’il avait donné. Il pense que CM savait qu’il avait donné bien plus de Lorazépam.


    CM a trompé délibérément les secouristes et les médecins de UCLA alors que la vie d’une personne était en jeu. C’est inexcusable, et une violation de la confiance du patient.

La polypharmacie : administration de plusieurs médicaments en même temps. Ce que CM a donné à MJ n’a aucun sens ; le midazolam et le Lorazépam sont des drogues très similaires. SS pense que CM ne connaissait pas les drogues qu’il donnait.

Il n’y a pas de dose sure de Propofol. Personne n’a jamais pris de Propofol et de benzodiazepines pendant 80 nuits, on ne sait pas quels effets cela peut avoir.

L’étude faite sur le Propofol et l’insomnie, en 2010 met encore plus en évidence le non respect par CM des standards de soin.

Si MJ avait pris du Propofol et/ou du Lorazépam , ces fautes seraient toujours considérées, et CM serait toujours responsable de sa mort.


Depuis des siècles, les médecins ont le droit de prescrire des médicaments et d’ouvrir des patients, parce qu’on leur fait confiance, et qu’ils font passer le patient en premier.Quand CM a accepté de donner du Propofol à MJ, il a fait passer CM en 1[SUP]er[/SUP]. De même quand il venait toutes les nuits avec ses poches de sérum, et ses fioles de Propofol ; de même quand il a caché des informations aux secouristes et aux urgentistes.

 
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Jour 14 - Jeudi 20 octobre 2011


Suite de l'interrogatoire de Steven Shafer

Walgren a fourni un rapport écrit par Paul White en mars 2011, établissant que MJ avait avalé le propofol. SS dit avoir été déçu car c'est impossible : le foie métabolise très vite le propofol, et donc cela n'aurait eu aucun effet, car le produit serait éliminé par le corps avant d'entrer la circulation sanguine. Environ 99% du propofol aurait disparu.

Les études ont montré que le propofol est également métabolisé par les intestins. Il y a 0 possibilité que Michael soit décédé de cette manière.

Walgren montre une étude de 1985 montrant que des souris avalant une dose massive de propofol n'étaient pas anesthésiées.
Une autre étude de 91 sur des porcelets ayant reçut du propofol par voie resctale montre que moins d'1% du produit s'est retrouvé dans le sang.

Etude de novembre 09 sur des singes et des chiens : 0,25% du propofol retrouvé dans le sang.

Aucune étude publiée jusqu'à ce jour sur les effets de l'ingestion de propofol chez l'être humain, car la réponse était évidente, donc c'était peu intéressant.

SS décide de réaliser cette expérience avec un collègue chilien spécialiste du propofol : 6 étudiants dont 3 ont bu 200mg de propofol et 3 qui en ont bu le double. Aucun endormissement remaqué chez aucun sujet, la pression sanguine n'a pas été affectée, ni la saturation en oxygène.
L'étude a été présentée à la conférence sur le propofol.

SS explique que depuis la mort de MJ, l'organisme fédéral qui régule les médicaments veut le rendre plus difficile à obtenir. Ce qui n'est, pour SS, pas dans l'intérêt des patients. Il a voulu montrer que l'ingestion de propofol n'était pas dangereuse, car sans aucun effet.


Walgren revient sur le lorazepam
SS a fait une étude comparative entre le lorazepam et le midazolam. Les produits ont été donnés par ordinateurs à des patients de SI.
Cela lui permet de connaitre de manière très précise la concentration de lorazepam dans le sang après une dose.



Pour MJ : 0,169 dans le sang fémoral, 2 doses de 2mg données. SS montre un graphique qui représente la concentration de lorazepam dans le sang.

Selon le modèle, la concentration augmente d'un coup après la 1e injection à 2h, puis à cause de la distribution et de la métabolisation, cette concentration diminue rapidement et se stabilise; idem à 5h pour la 2e injection; la stabilisation se stabilise à une quantité plus importante à cause de la présence de lorazepam avant. Au final, au moment de la mort, il aurait du y avoir 10% de ce qui a été trouvé.

Si MJ a vraiment reçu ce que CM a déclaré, la concentration aurait du être de 0,03

Simulation imaginée par SS pour obtenir la quantité trouvée chez : 10 doses de 4mg, 1 par heure.
SS a travaillé avec la concenration trouvée à l'autopsie, car pas de dossier médical fait par CM.

Walgren montre une fiole vide de 10ml (= 40 mg) de lorezam.

Pour que le lorezapam passe dans l'urine, le foie y attache une molécule de glucose : il devient du lorazepam glucoronide.

Examen de l'estomac fait par la defense : 0,634 nanogrammes/ml de lorazepam

Pour avoir la quantité, ils ont retiré le glucose pour retrouver le lorazepam à partir du produit métabolisé. Leur nombre englobe le lorazepam et son équivalent métabolisé.
Le nombre trouvé par la défense est trop important.

25% du lorazepam glucuronide ne va pas dans les veines , mais dans la bile et à la jonction entre l'intestin grêle et l'estomac. Il y en a donc une quantité qui va dans l'estomac.

Il est donc normal de trouver du lorazepam glucuronide dans l'estomac avec une injection par IV.


Quasiment toute la quantité de lorazepam trouvée dans l'estomac est du glucuronide. La quantité réelle de lorazepam lui même est bien plus faible (0,047 mg = 1/43e de cachet) ce qui prouve que MJ n'a pas avalé de lorazepam. Cette quantité est insignifiante.

Cela réfute la thèse que MJ ait avalé du lorazepam à 10h, comme l'a suggéré la défense.




Etude faite sur l'effet du propofol sur le cerveau, car c'est la concentration dans le cerveau qui peut faire basculer la situation, pas celle du sang. Ils ont donc étudié précisément le cerveau sous propofol grace à un électroencéphalogramme, en étudiant les ondes cérébrales.

Entre 1,3 et 3,3 est la fourchette dans laquelle se produisent les apnées sous propofol.

Etude sur les cochons : il faut 9 mn entre l'arrêt respiratoire et l'arrêt cardiaque sous propofol. Plus l'animal est grand, plus le temps est long (taille des poumons); il évalue le temps pour MJ à 10 mn.


SS a imaginé plusieurs scénarios avec les 25 mg que CM dit avoir donné:

La quantité de propofol dans le sang fémoral à l'autopsie : 2,6 microgrammes/ml
Très proche de la quantité où on s'attend à de l'apnée. Au débat, haute concentration dans le sang; puis métabolisation très rapide par le foie, et aussi entrée dans les tissus, en particulier les graisses. La quantité dans le cerveau diminue plus lentement, car elle doit aller dans le foie pour être métabolisée. Au moment où la concentration dans le sang et le cerveau sont identiques, un certain nombre de patients pourraient entrer en apnée.

De plus, dans le cas d'MJ, il faut rajouter l'effet des médicaments donnés avant.

La concentration qui se retrouverait à la fin est beaucoup plus faible que celle trouvée.

MJ a reçut plus de 25 mg de propofol.


2e modèle pour 50 mg de propofol:
Le patient atteint rapidement la fourchette dans laquelle on s'attend à de l'apnée. Encore une fois : à rajouter, l'effet des autres sédatifs. On s'attendrait à de l'apnée au bout de moins de 2 mn. Le coeur continuerait à battre pendant encore au moins 10 mn.


3e modèle avec 100mg :
Le patient ferait obligatoirement une apnée, au bout de 1mn30 - 2mn; c'est une dose d'anesthésie. On n'atteint toujours pas la concentration dans le sang trouvée à l'autopsie.

4e modèle, l'auto-injection 6 x 50mg étalé sur 90mn :
Le propofol est difficile à sortir de la fiole. De plus MJ n'avait pas de bonnes veines < IV placée dans le mollet. Le propofol s'accumule dans l'organisme, et il lui faudrait de plus en plus de temps pour se réveiller.
Le scénario est impossible, en particulier pendant les 2 mn où CM dit être parti.


5e modèle, 6x100mg sur 3h :
Beaucoup plus de temps nécessaire pour se réveiller; de plus, l'état dans lequel les patients se réveillent d'une anesthésie rend les injections multiples impossibles. Même avec ce modèle, on n'atteint pas les quantités trouvées dans le sang fémoral.
 
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Modèle 6 : 6x50mg

MJ aurait arrêté de respirer plusieurs fois et n'aurait pas survécu. La quantité de propofol dans le sang aurait été atteinte. Ce scénario semble peu plausible car les injections auraient dû être répétées, même après l'arrêt de la respiration et du coeur.



Modèle 7 : perfusion de 100ml, 100mg

Une perfusion est commencée à 9h, et une injection est faite juste avant. Avec un goutte à goutte, il y a peu de différence entre les concentration dans le sang et dans le cerveau. Les niveaux augmentent rapidement. Ensuite le foie commence à metabolizer. Quand le patient approche le niveau d&#8217;apnée, la respiration ralentit et la quantité de dioxide de carbone augmente. Avec un capnographe, on aurait pu le voir.
A 10h, MJ respire toujours, mais CM ne voit pas l&#8217;augmentation du dioxide de carbone. Vers 11h30, arrêt de la respiration, plus d&#8217;oxygène dans les poumons. MJ décède vers midi, alors que la perfusion continue de couler. C&#8217;est le seul scénario qui permet d&#8217;obtenir le niveau de Propofol dans le sang et qui correspond à la manière dont CM a dit avoir donné le Propofol. Il correspond à toutes les données du cas. C&#8217;est ce que SS pense qu&#8217;il est arrivé.
CM aurait su qu&#8217;il y avait un problème avec un capnomètre, un oxymètre ; s&#8217;il avait été avec MJ, il aurait vu la respiration ralentir et aurait pu arrêter le Propofol. Il a du penser que tout allait bien et sortir de la pièce.

Walgren et SS apportent le même équipement que CM avait. SS suspend une poche de sérum phy. et l&#8217;attache au tuyau de la perfusion. Il y a un port avec un bouchon en caoutchouc où l&#8217;on peut planter une aiguille pour envoyer des médicaments.
SS montre un cathéter du type de celui utilisé pour MJ. Un cathéter reste dans la veine contrairement à une aiguille. SS attache le cathéter au tube pour le sérum et montre que le fluide passe très rapidement. Pas besoin de faire entrer de l&#8217;air car la poche se contracte au fur et à mesure que le liquide en sort.
Pour le Propofol, il faut un tube avec aération (à cause de la fiole en verre qui ne se contracte pas). CM en a acheté chez Sea Coast. SS le montre : il a un dispositive qui laisse entrer l&#8217;air en haut. Il doit normalement être utilisé avec une pompe à perfusion.
Un spike aurait été planté dans la fiole de Propofol, ce qui expliquerait la déchirure dans le bouchon de la fiole retrouvée. SS installe le spike et suspend la bouteille à la perche de perfusion par la poignée en plastique.
Dans sa declaration, CM dit qu&#8217;il a arrêté la perfusion de sérum avant de donner le Propofol avec une seringue. SS montre le clamp à mollette et la manière dont il arrête le flux. SS montre que si on arrête la perfusion, le Propofol ne sort pas du tube car le sérum n&#8217;est pas là pour l&#8217;entraîner. La description de CM sur une perfusion de 3 à 5 mn est impossible si la perfusion est arrêtée.
SS montre l&#8217;ouverture sur le tube pour le Propofol; si elle est fermée, le Propofol s&#8217;arrête. SS accroche le tube ventilé au connecteur de la perfusion (tube en Y). C&#8217;est une installation très peu sûre car basée sur la gravité. Si une des poches est levée, son liquide s&#8217;écoule plus vite et donc l&#8217;autre plus lentement. Si le sérum s&#8217;arrête, le Propofol accélère.
Concernant l&#8217;ouverture pratiquée dans la poche retrouvée, SS pense que CM ne savait pas qu&#8217;il y avait une poignée ou qu&#8217;il ne voulait pas s&#8217;en servir. SS montre qu&#8217;il est possible de placer la fiole de Propofol avec le spike dans la poche.


Cela expliquerait pourquoi le long tuyau retrouvé ne contenait pas de Propofol, mais le petit, si. Il y avait un autre long tube relié à la fiole de Propofol.

Il vide la fiole et enlève le tube ventilé qui contient encore du Propofol.Tout cela tient dans sa main, et tiendrait facilement dans une poche.





Walgren fait un récapitulatif : 17 fautes graves dont 4 non éthiques; ingestion de Propofol impossible ; MJ a reçu plus de 4mg de Lorazépam ; à 10h il était impossible qu&#8217; MJ ait avalé du Lorazépam, tous les scénarios indiquent un goutte à goutte ; les tubes de perfusion enroulés tiennent dans une poche.

SS déclare que CM est directement responsable de la mort de MJ, même en cas d&#8217;ingestion /auto injection. C&#8217;est lui qui a fourni le Propofol, qui a mis en place la perfusion, qui a laissé le patient seul. CM est responsable de chaque goutte de Propofol et de Lorazépam.





Pour des raisons d&#8217;emploi du temps, le procès ne reprendra qu&#8217;à 12h45 le 21 octobre.
 
Jour 15 - Vendredi 21 octobre 2011



Suite de l'interrogatoire de Walgren

SS a lu les résultats de l'examen des contenus de l'estomac de l'accusation : il certifie que ceux ci ne concernent que le lorazepam, et que le propofol purs, et non leurs équivalents métabolisés.

Il certifie que la fiole de propofol peut être placée dans la poche de sérum.

Il s'est mis à la disposition de la défense pour mettre en place des simulations.

Le fait que les yeux d'une personne soit ouverts ou fermés n'apporte aucune indication sur son décès.


Si MJ s'était réveillé et avait ouvert le clamp à roulette, cela ne change rien à la responsabilité de CM, qui a mis en place un dispositif dangereux, et qui a abandonné son patient.


Contre - interrogatoire

Chernoff revient sur les différentes manières de donner un médicament. Dans chaque cas, le poids est pris en compte. SS a établit des simulations pour déterminer la concentration de produit dans le sang en fonction de la dose prise : c'est la pharmacodynamique.
Les patients sont tous différents.

Habituellement il a donc la dose donnée, et il peut calculer la concentration dans le corps; dans le cas d'MJ, il n'a pas les doses, mais seulement la concentration.



Chernoff montre le matériel de perfusion apporté par SS; sans tube ventilé, le propofol ne coule pas.

C'est l'équivalent de ce que CM a demandé à être déposé chez N. Alvarez de la part de Sea Coast. Il a passé 4 commandes de ce même produit en 3 ans. Dans la mesure où la fiole de propofol a un bouchon percé non par une aiguille, mais par un spike, il fallait un tube ventilé.

Chernoff essaie de lui faire dire qu'il ne peut pas être sûr de ce qui a été utilisé à Carrolwood; que ces démonstrations sont son opinion et non des faits; que d'autres spécialistes peuvent ne pas être d'accord; que CM a commandé des tubes ventilés mais il ne peut pas affirmer que c'est ce qui a été utilisé ce jour là.



Chernoff : le matériel commandé par CM n'a pas été retrouvé par la police. SS déclare qu'il a pu être facilement retiré. Ce n'est pas parce qu'on ne l'a pas retrouvé qu'il n'était pas là.

La fiole de propofol ramenée par SS est de dimension différente de celle trouvée à Carrolwood. Il n'a pas fait d'essai avec la fiole d'origine, qu'il n'avait pas vue en réalité avant de venir au tribunal.

Il se base uniquement sur ce qui a été trouvé à la maison. Il a refait la démonstration à partir de ce que Walgren lui a envoyé comme rapports de tous les témoins.

SS a basé son opinion et donc son rapport sur le fait que A. Alvarez a dit la vérité.

Il pense que CM a ouvert la poche de sérum et mit la fiole de propofol. Il pense que c'est possible.




SS n'a jamais été un étudiant de Paul White; celui-ci était assistant professeur quand SS était à l'université de Standford.


SS et P.W ont travaillé ensemble sur une étude de la sédation par le propofol par IV dans les années 90.

Chernoff l'interroge sur les études qu'il a fait sur le propofol.


SS a nominé PW pour une récompense en 09, il dit avoir été très déçu par son rapport sur le cas d'MJ.

Ian Glen est le chimiste qui a inventé le propofol. Il a été contacté par PW et SS, à la suggestion de PW.


SS a fait une étude sur des volontaires humains (étude chilienne), sur une thèse qui lui paraissait ridicule : l'effet du propofol ingéré. Il voulait
avoir des faits scientifiques indiscutables. SS a même avalé lui même du propofol.

Chernoff remontre le modèle examiné par SS : 10 injections toutes les 30 mn à partir de minuit; Chernoff lui signale que MJ était toujours au Staples Center à cette heure là; SS propose de refaire une autre simulation. A
près 10 injections de lorazepam, le patient n'est plus réactif à la douleur. Le lorazepam n'est pas un analgésique, c'est un sédatif. Si un patient ne répond plus à la douleur, on peut dire qu'il est endormi.
Chernoff demande à SS pourquoi il a retiré les lignes correspondant à la réponse à la douleur de son graphique d'origine; SS explique qu'il a voulu rendre le graphique plus lisible pour le jury. Il n'y a pas d'autre raison cachée.

Chernoff dit que selon cette simulation, Mj arait dormi de 2h30 à 11h. Shafer lui répond que comme MJ prenait des benzodiazepines depuis 80 jours, il est impossible de prédire sa réaction au lorazepam. Chernoff lui demande comment il sait que MJ avait pris des benzos depuis 80 : en se basant sur la déclaration de CM et ses commandes pharmaceutiques. Chernoff : ce n'est pas parce que des commandes ont été passées que les médicaments ont été pris. SS dit que cela ne change ps sa déclaration, que les informations dont il dispose suggère une dose supérieure, vraisemblablement 40mg.
Comme il n'y a aucun dossier médical, SS se base sur les commandes de CM, et la déclaration à la police, pour savoir ce qu'il a donné à MJ et pendant combien de temps.




Quand un cachet de lorazepam est avalé, la moitié passe dans le sang au bout de 22 mn. Il va dans le foie, et est métabolisé. Puis 25% (du produit métabolisé) retourne à la jonction intestin/estomac, où une petite quantité glisse.


SS a aussi fait une simulation orale sur le midazolam et la quantité trouvée dans le sang de MJ correspond à ce que CM dit avoir donné.



Retour sur le propofol : des simulations ont été faites
25mg injecté sur 3-5mn, faite par PW & SS. Si une injection est faite trop rapidement, on risque l'apnée. Chernoff lui parle de la concentration dans le sang; SS lui répond que ce qui est important, c'est la concentration dans le cerveau.
Chernoff : quelle était la concentration de propofol dans le cerveau de MJ? Il n'y a pas d'information à ce sujet dans le rapport d'autopsie.






Suite du contre-interrogatoire lundi 24 octobre 8h45
 
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Jour 16 - Lundi 24 octobre 2011


Suite du contre-interrogatoire du Dr Shafer

Chernoff présente les indications sur l'emploi du propofol indicant qu'une lente injection est plus sûre et donc préférable à une injection rapide. SS approuve.

Chernoff revient sur la simulation de SS avec une injection de 25mg et de 50mg. SS attendrait une apnée vers 1mn30 après l'injection.

CM a parlé de mélange propofol/lidocaine. Si il s'agissait d'une injection d'un coup, il s'attendrait à une apnée au bout de 2mn, mais vu le fait que MJ avait reçu du propofol et d'autres médicaments régulièrement les semaines précédentes, il est difficile de prédire.
Dans le cas d'une apnée au bout de 2mn, CM aurait été là.

Chernoff lui demande s'il a choisit la simulation sur 6 injections au hasard. SS : oui, il y a une infinité de possibilités.
Dans chaque cas, il s'agit de simulations avec une injection d'un coup. Le propofol fait effet très rapidement, 90s après une injection immédiate, et disparaît de l'organisme très vite.

Simulation de plusieurs injections de 100mg : scénario demandé par White, mais ce ne sont que des hypothèses; il n'a jamais été suggéré que cela s'est passé.



Toutes les 22 minutes, la quantité de lorazepam dans l'organisme diminue de moitié.
8mg > 4mg au bout de 22 mn
4mg > 2mg " " " 44mn
2mg> 1mg " " " 66mn
0,5mg au bout de 88 mn
0,25mg au bout de 130mn
0,125mg au bout de 152mn

SS ne peut pas écarter la possibilité que MJ se soit injecté le porpofol, en touchant au clamp à roulette; il ne peut pas non plus écarter la possibilité que MJ ait avalé 8 cachets de lorazepam à 8h du matin, en se basant sur la quantité de l'estomac.

Etude du contenu de l'estomac : SS a demané que soit séparé le lorazepam de son équivalent métabolisé.

Modèle avec une perfusion de 100ml de propofol sur 3h: la bouteille est vidée à 12h, au monent où MJ décède; c'est intentionel. SS n'a pas calculé combien de propofol métabolisé serait trouvé dans l'urine avec cet simulation.

Les simulations faites sont basées sur un arrêt respiratoire, et non cardiaque.
SS n'a pas d'expérience de l'addiction proprement dite, mais il est un praticien expérimenté, et a à faire à beaucoup de patients dont certains dépendants.
SS connaît les symptômes de l'addiction et du manque; il connaît le principe de la désintoxication rapide.
 
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2e interrogatoire - Walgren

SS travaille aussi gratuitement sur ses logiciels de simulation, et les met gratuitement en ligne pour promouvoir une science de bonne qualité. Il n'est ni du côté de la défense, ni du côté de l'accusation, il est pour la science.
Il a dévelopé un programme qui calcule la dose de drogue à donner à un patient en fonction de sa taille et de son poids, et l'a mis gratuitement en ligne.


Il est certain que le tube pour la perfusion de propofol a dû être ventilée pour fonctionner le 25 juin, même si on ne l'a pas retrouvé.
Walgren remontre le relevé de commandes de Sea Coast avec la mention de plusieurs tubes ventilés.

La poche de sérum ouverte n'est pas la seule chose étrange que CM ait faite, à commencer par donner du propofol pour traiter l'insomnie.

La quantité de propofol dans le sang fémoral indique que MJ a reçu plus que 25mg.
SS, sans indication de dosage, a dû imaginer différents scénarios à partir des concentrations trouvées. La seule chose qui explique la concentration est une perfusion qui a continué après la mort.

Les informations concernant le démerol viennent des dossiers de Klein n'indique pas que MJ était dépendant; ce n'est pas non plus la question dans le cas présent : il n'a rien à voir dans la mort d'MJ.

SS a donné son opinion basée sur des années d'expérience proféssionnelle. Concernant l'utilisation du propofol, ce n'est pas son avis personnel, mais les standards officiels que doivent suivre tous les praticiens qui utilisent la sédation.

SS n'a pas réussi à réconstituer un scénario qui mène à la mort d'MJ en suivant les conditions, autre que la perfusion.


2e contre-interrogatoire

Chernoff lui montre l'équipement trouvé à Carrolwood : elle est ventilé, ce que SS ne savait pas avant, et ce n'était pas précisé sur les commandes de Sea Coast.

Il est physiquement possible que CM ait planté le spike de l'équipement dans une bouteille de propofol, et l'ai vidée. Cependant, pas de propofoldans ces tubes. Cela ne contredit pas son témoignage précédent : il a toujours dit qu'il y avait 2 perfusions en même temps. Il ne peut pas dire quel équipement a été utilisé, juste que cela devait être un tube ventilé. Le fait que la bouteille de propofol ait été ou non accrochée à la perche n'a pas d'importance.



L'accusation a terminé d'interroger ses témoins et de présenter ses preuves. C'est maintenant au tour de la défense. Le procureur peut, s'il en a besoin, rappeler un témoin à la barre.
 
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Témoignage de Dona Norris - Gourjian


Travaille pour la police de L.A, elle gère le centre d'appel au 911.

Gourjian lui montre le relevé de l'appel au 911 du 25 juin 2009 : elle explique à quoi correspondent les différentes informations notées : l'heure de l'appel, le numéro entrant, l'heure de transfert de l'appel aux pompiers, durée de l'appel (46s à la police, pas en tout), la date, la tour de réseau de portable qui a relié l'appel.

L'appel a été passé à 12h20 et 18s.





Témoignage de Alexander Supall - Gourjian

Travaille pour la police de L.A en tant que spécialiste en matériel de surveillance.

Il s'est chargé de récupérer les enregistrements de caméras de surveillance. Il a été envoyé à Carrolwood le 25 juin 09, pour aider à la récupération de l'enregistrement des caméras de surveillance de la maison. Il est arrivé vers 7h30. Plusieurs officiers de police présents, et il a du attendre avant d'avoir l'autorisation d'entrer dans la propriété.

Pour commencer, il a du trouver le moniteur pour voir comment "rembobiner" les enregistrements, dans le sous-sol. Il était avec le détective Martinez, et un membre de la sécurité, grand, afro-américain; il ne connait pas son nom.

Il est revenu au moment du retour de MJ à la maison. Il ne sait pas qui a décidé du moment auquel remonter, mais peut être Martinez. Il ne sait pas si il aurait pu revenir à la journée du 24/06.

Gourjian passe la video de la camera de surveillance : on y voit l'arrivée des voitures un peu avant 1h du matin, des gens devant le portail. L'image n'est pas très claire.

AS ne se souvient pas combien il y avait de caméras à Carrolwood.

Gourjian passe ensuite une partie d'un enregistrement d'une caméras apparemment à l'entrée.

AS n'est pas retourné à Carrolwood après le 25 juin.
 
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Témoignage de Dan Myers - Gourjian

Détective de la police de L.A, chargé de l'enquête à partir du lundi suivant le décès.

Il a interrogé Alvarez le 31 août 09. Il était au courant des déclarations d'Alvarez en juin : il n'a pas parlé d'avoir rangé des fioles à la demande de CM, ni avoir vu une fiole dans un sac.

Lorsqu'il a interrogé Alvarez, il était avec le détective Smith; MAW a été interrogé le même jour, mais il ne sait pas à quelle heure. De même pour Faheem Mohamed.
Alvarez a fait quelques schémas pour les détectives. Gourjian lui en montre un qui montre la perche avec la poche de sérum et une fiole avec une substance blanchâtre à l'intérieur.
Autre schéma de l'oxymètre qu'il a vu au doigt de MJ.

Schémas faits après les résultats de l'autopsie publié dans la presse, donnant le propofol comme cause de la mort.

Gourjian lui montre un autre schéma, tracé en rouge, apparemment d'une poche de sérum. Myers dit ne l'avoir jamais vu.




Témoignage de Orlando Martinez - Gourjian

Détective de la police de L.A. Il se rend à UCLA dans l'après-midi.

Il n'a pas questionné Alvarez mais a assisté à la moitié de l'entrevue. Alvarez n'a pas parlé de fiole dans une poche de sérum.

Il se rend ensuite à Carrolwood vers 7h30. Faheem est présent. Il va dans le sous-sol avec Supall pour voir les enregistrements. C'est lui qui a décidé ce qui devait être gardé : arrivées de MJ et CM.

Il a ensuite rencontré Alvarez plusieurs fois, dont en avril 2011. Ils ont revu son témoignage d'août 09, à la demande de Walgren qui voulait voir certaines pièces à conviction : poche de sérum, oxymètre, fiole de propofol.
Il est arrivé en même temps qu'Alvarez.

Martinez reconnait le dessin en rouge d'Alvarez, fait pendant cette entrevue en avril 11. Il reconnait aussi le schéma de la perche fait en août 09.


Contre-interrogatoire - Walgren


Alvarez avait déjà témoigné de la fiole dans la poche de sérum, et de la présence de l'oxymètre lors de l'audience préliminaire.

Alvarez a fait le dessin en rouge parce que Martinez lui a demandé de représenter le bout de la poche de sérum qui était différente de celle qu'on lui montrait.



2e interrogatoire

Il n'a pas dit qu'il avait vu la fiole de propofol, mais il a vu une fiole.

Martinez a emmené d'autres preuves le jour de l'entrevue avec Walgren, mais cette fiole de propofol est la seule à avoir été sortie, de même pour la poche de sérum.
 
Témoignage du Dr Alan Metzger - Chernoff

Médecin de MJ depuis 15 à 20 ans (médecine interne et rhumatologue)

Il reçoit un appel de MJ en février 09, pas de nouvelles de lui depuis juin 08. MJ voulait lui parler de problèmes de sommeil, de nutrition, de dermatologie, entre autres. MJ prenait du Xanax pour dormir.

Il visite MJ en avril 09, à sa demande. Quand il arrive, les enfants sont là, MJ, des membres de la sécurité. MJ lui parle du stress des répétitions; MJ est lucide, excité, parle de ces idées pour le show, ses craintes. Il voulait réussir ces 50 concerts, mais s'inquiétait de sa santé, sa nutrition, son hydratation, ses problèmes de sommeil.
AM savait que MJ avait des problèmes de sommeil depuis 15 à 20 ans, surtout en tournée, où il n'arrivait pas à dormir après les concerts. AM l'a accompagné en tournée. MJ lui a parlé de médicaments en IV pour dormir, mais sans donner de nom précis. Il ne pensait pas que les cachets pourraient marcher pour lui. Il avait essayé le Tylenol PM, le Xanax, Clonopan, Trazedone. MJ lui parle d'un anesthésique.

AM n'avait pas d'expérience avec le propofol.

Randy Rosen, spécialiste de la douleur, avec lequel AM et MJ ont travaillé pour ses problèmes de dos chroniques, et ses blessures.

MJ avait des rendez vous avec Klein concernant le vitiligo, des procédures légères de cosmétologie.

AM savait que MJ voulait un médecin pour les concerts, pour le sommeil, la nutrition, des blessures éventuelles. AM n'a pu lui conseiller personne.

AM n'a jamais prescrit de médicaments en IV à MJ.


Contre-interrogatoire - Walgren

En avril 09, AM dit à MJ que les médicaments en IV étaient dangereux, et ne devaient pas être donnés en dehors d'un hôpital. Ils ne sont pas rentrés dans les détails.
Aucune somme d'argent n'aurait pu convaincre AM de donner du propofol à MJ en dehors d'un hôpital.



2e interrogatoire

Ils n'ont pas parlé spécifiquement de propofol, mais toute drogue en intraveineuse est dangereuse en dehors d'un hôpital.
 
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Témoignage de Cherilyn Lee - Chernoff

Médecin holistique, infirmière, reconnue par l'ordre des médecins. Elle évite de prescrire des médicaments car elle n'aime pas ce qu'ils font aux gens. Elles ne peut pas prescrire de substances sous contrôle (addictives), mais peut en prescrire d'autres.

Elle a rencontré MJ par l'intermédiaire de Faheem Mohamed. Elle est amie avec sa mère. Les enfants avaient un léger rhume. C'était en janvier 09.

Tout ce qu'elle a donné et quand elle les a vus est noté dans ses dossiers.

Elle parle à MJ, il lui dit qu'il est fatigué, elle propose de l'aider mais veut faire des examens sanguins d'abord. Elle revient donc le 1er février.

Elle lui donne un questionnaire à remplir. Il lui dit juste prendre du Tylenol PM le soir. Il avait des problèmes à s'endormir, mais il buvait beaucoup de cafféine (Red Bull). MJ pensait être anémique.

Lee trouve que MJ est une personne en pleine santé, il n'a pas l'air fatigué.
MJ lui dit qu'il obéira à ses demandes, il veut être en forme.

Résultats sanguins le 5/02; elle refait une prise de sang le 27/02 pour voir si son traitement de B12 + des smoothies protéinés.
Elle lui fait aussi des IV énergétiques (des amino acides) le 3 février.

Le 10 février, autre IV : vitamine C, magnésium, calcium, vitamine B

Le 16 février, ils regardent les résultats sanguins, il ne se plaint pas de ne pas dormir.

Elle revoit MJ le 9 mars. Il revient de Londres. Il se sent fatigué, elle lui refait une IV énergétique.

Le 26 mars, elle lui refait une IV. MJ lui propose de venir à Londres avec lui.

Le 12 avril, MJ lui dit qu'il n'arrive pas à dormir, et que ses traitements ne marchent pas; il voudrait pouvoir s'endormir immédiatement. Elle lui parle d'étude sur le sommeil, qu'il peut faire chez lui. Il lui dit qu'il n'a pas le temps de faire tout ça. Il lui demande de rester pour l'observer.
Elle reste jusqu'à 3h, où il se réveille. Il dort environ 5h. Il a une IV à ce moment, avec une dose faible de vitamine C.

Il avait de très petites veines.




Suite de l'interrogatoire mardi 25 octobre à 9h.
 
Jour 17 - Mardi 25 octobre 2011

Pastor refuse que le contrat avec AEG soit introduit dans le dossier, malgré la demande de la défense.


Suite du témoignage de C. Lee - Chernoff

C. Lee ne se sent pas bien, et est autorisée à quitter le banc des témoins pour aller s'allonger.
"C'est un sujet très sensible pour moi" a-t-elle le temps de dire, les larmes aux yeux, avant que Pastor ne l'interrompe.

L'audience est suspendue quelques temps.


Chernoff lui demande de raconter son parcours, comment elle en est venu à la médecine alternative, et la nutrition.

Chernoff revient sur le 12 avril 09 : elle va chez Michael, il lui dit qu'il a besoin de quelque chose pour dormir.

Elle y retourne le 19, pour lui préparer un smoothie et une piqure de viamine B. Il lui reparle de de ses problèmes de sommeil; c'est cette nuit-là qu'elle reste pour l'observer. Il lui parle du Diprivan le matin, mais elle ne sait pas de quoi il s'agit. Il lui dit que c'est la seule chose qui lui permet de s'endormir immédiatement. Il ne lui dit pas pourquoi il a du mal à s'endormir. Elle essaie de trouver des causes, de voir quoi changer dans son environnement dans sa chambre (lumière, ondes magnétiques).

Elle a eu l'impression qu'il en avait déjà eu avant.

Elle appelle un médecin depuis Carrolwood, puis explique à MJ ce qu'elle a appris. Il lui répond que des médecins lui ont dit que c'était sûr, tant qu'il était monitoré; qu'il faut juste qu'il trouve quelqu'un pour rester avec lui.

MJ lui dit qu'il en a déjà eu pour des opérations, que ça l'a endormit très facilement, et que c'est cela dont il a besoin.

Ni CM, ni Klein, ni aucun autre médecin n'ont été nommés dans la conversation.

Quand il se réveille vers 3h le 19, il n'est pas très content de ne pas avoir dormi plus longtemps. Le traitement de Lee ne marche pas, et il dit que seul le Diprivan peut l'aider.

MJ ne la rappelle pas, c'est la dernière fois qu'elle le voit.

Le 21 juin, Faheem l'appelle en disant que MJ voulait la voir. Elle entend MJ dire à Faheem qu'une partie de son corps est froide et l'autre est chaude. A ce moment, Lee est en Floride, elle dit donc à Faheem de l'emmener à l'hôpital. Elle ne sait pas exactement ce qu'il a, mais ayant lu les symptômes de l'utilisation du Diprivan, elle pense qu'il peut s'agir d'un problème du système nerveux central.


Contre-interrogatoire - Walgren

MJ lui a dit qu'il souffrait de lupus et vitiligo. Elle a vu les cannettes de Red Bull. MJ allait se coucher avec la lumière allumée, en regardant des films, ou avec de la musique.

MJ perdait beaucoup d'eau pendant ses concerts, car il transpirait beaucoup.



1er février 09 : Walgren montre que Lee a noté le pouls, la fréquence respiratoire, son poids; elle a également prévu des examens sanguins.

Elle a ensuite un entretien avec MJ sur ses résultats. Elle lui conseille d'arrêter le Red Bull.

Elle refait des examens sanguins pour voir l'effet de son traitement, et il y a une grande amélioration.

Le 9 mars, elle reprend des notes pour prévoir la suite du traitement.

Elle note que son énergie s'améliore, mais qu'il est incapable de dormir avec des produits naturels.

Le 12 avril, elle a rendez-vous avec MJ. Il lui dit qu'il n'arrive pas à dormir plus de 2 à 3h. Et c'est là qu'il lui parle du Diprivan, dont elle n'a jamais entendu parler.
Par son appel au médecin, elle apprend que c'est un anesthésique utilisé uniquement en SI ou salle de chirurgie; que ce n'est pas sûr en dehors d'un hôpital.
MJ lui dit qu'il a juste besoin d'être monitoré. Elle montre le dictionnaire médical à MJ, lui explique les effets secondaires : agitation, frissons, délire, perte de mémoire. Elle lui dit qu'elle comprend qu'il veuille une bonne nuit de sommeil, mais que se passera-t-il s'il ne se réveille pas? Il lui répond qu'il faut juste que quelqu'un le monitore.

Lorsqu'il se réveille à 3h, il est frustré et lui dit qu'il a besoin de Diprivan, et qu'il faut qu'elle lui trouve un médecin.

Ele ne lui aurait jamais donné de Diprivan, c'est dangereux et ce n'est pas un somnfère.

Le 9 juillet, elle voit la police et leur dit avoir dit à MJ : "aucune personne qui a de l'affection pour vous, qui vous veut du bien ne vous donnera ce produit"



2e interrogatoire

Avant de parler à la police, elle a eu des interviews avec les medias dont Larry King.

Elle ne se souvient pas à quelle heure elle a reçut l'appel de Faheem le 21 juin. Elle était elle même aux urgences pour épuisement.
 
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Témoignage de Amir Rubin - Chernoff

Cadre exécutif hospitalier. Directeur général de UCLA le 25 juin.


Il est appelé par les urgences quand Michael est amené, car c'est un VIP. Il descend dans l'après midi. MJ est déjà en train de recevoir des soins. Il s'occupe surtout de la sécurité et de l'intimité, avec l'aide de la police et la sécurité.


Quand il arrive, des membres de la sécurité sont présents (c'est sa présomption); plus tard, des membres de la famille arrivent. Il reste environ 45mn. Il prévoit une salle de conférence pour y réunir les médias, afin de garantir l'intimité de la famille et qu'il n'y ait pas de débordements aux urgences.

Il a une discussion avec le président et le responsable des relations publiques d'AEG, celui de l'hôpital et Jermaine, pour prévoir une déclaration à la presse. CM est venu dans la salle de conférence, a lu et commenté la déclaration, notament sur le fait que la cause de la mort était encore inconnue. Il avait l'air bouleversé, comme tout le monde dans la pièce.


Contre-interrogatoire - Walgren


Attitude de CM : comment KJ a appris la mort de MJ > le Dr Cooper est allée lui annoncer. AR a entendu le chagrin d'une mère qui apprend la disparition de son enfant, et cela a été une chose terrible à entendre.
 
Témoignage de Randy Phillips - Chernoff

Président AEG Live, succursale de Anschlutz Entertainment Group, basé à L.A.
Ils possèdent entre autres le Staples Center à LA et le O2 à Londres. Ils s'occupent de l'organisation et la promotion de concerts pour des artistes de renommée internationale.
Certains spectacles ne sont prévus que dans une salle, comme à Las Vegas ou Londres.

Il rencontre MJ dans les années 90, où il présente la campagne LA Gear à Branca. Ils ne se revoient pas avant 2007. Peter Lopez, représentant MJ, appelle AEG. Ils ont une réunion à Las Vegas, aucune décision, c'est juste une prise de contact. Des négociations continuent avec Lopez et Raymonde Bain, mais toujours aucune décision prise.

En août 2008, Colony Capital (fonds d'actions) de Tom Barrack contacte Anschultz, qui contacte RP. Colony Capital, un fond d'investissement privé a racheté la dette de MJ pour Neverland.

Une réunion a lieu : ils parlent de concerts; puis une autre réunion est organisée avec Tohme, présenté comme le manager de MJ : MJ voulait redémarrer sa carrière avec des concerts.

Réunion avec MJ en septembre 08 avec Tohme et Phillips. Ils proposent à MJ une série de concerts fixes à Londres, suivie d'une tournée. MJ est très intéressé par la proposition.

Plusieurs réunions suivent pour parler du côté créatif, de l'organisation, jamais de l'aspect financier.

Réunion octobre 08 : MJ, Tohme, la nurse, les enfants. MJ explique pourquoi il veut redémarrer sa carrière : il veut arrêter de vivre "comme un vagabond", il veut se poser, recréer un vrai foyer pour ses enfants; beaucoup d'émotion à l'évocation de leur vie au cours des dernières années, MJ et RP pleurent.
31 concerts sont prévus, MJ veut en faire 10 de plus que Prince dans la même salle; c'est MJ qui propose le nombre.

Le contrat est signé à la mi-janvier 2009.

De janvier à mars, aucun préparatif particulier pour TII, mais des discussions, notament avec Gongaware, sur l'aspect créatif des concerts.

Le 5 mars, conférence de presse à Londres, 10 concerts sont annoncés, comme teaser.

Les premières ventes de tickets sont fabuleuses, RP dit qu'il n'a jamais vu une telle demande pour des billets de sa carrière. Gongaware prévient RP, qui contacte Tohme pour voir si MJ est d'accord pour faire plus de concerts. MJ et RP discutent : MJ ne veut pas faire plus de 50 concerts, et il veut une propriété à l'extérieur de Londres; il ne veut pas être coincé dans un hôtel en ville.


En mars, discussions sur les finances, MJ demande à avoir Ortega.

La production ne commence pas avant avril. Travis Payne est engagé.

Les répétitions commencent vers le moi de mai.
Vers la fin du mois, Gongaware, Dileo disent à RP que MJ veut un médecin 24/24, que cela va être cher; ils demandent à RP d'essayer de le faire changer d'avis, et plutôt de prendre un médecin sur place.

RP en parle à MJ, qui répond fermement qu'il lui faut son médecin, qu'il en a besoin 24h sur 24. RP lui répond que Gongaware va voir avec le médecin concernant les honoraires demandés.


RP rencontre CM chez MJ début juin en fin d'après-midi. C'est Gogaware et Dileo qui ont demandé la réunion pour parler de ce que CM va faire pour MJ, et les inquiétudes de Dileo au sujet de l'alimentation de MJ. Sont présents Gongaware, CM, MJ, Dileo et RP.
CM déclare qu'il va veiller à l'alimentation de MJ et qu'il va lui faire des milk shakes protéinés. Il dit que MJ est en très bonne santé. Il a semblé à RP que MJ et CM avait une bonne relation.


En mai, pas d'inquiétude au sujet de la santé de MJ. Aucune conversation avec MAW à ce sujet.


Quand MJ commence à manquer des répétitions, Ortega s'inquiète, et en parle à Dileo et Gongaware.
Plus on se rapproche des débuts des concerts, plus Ortega s'inquiète, il dit trouver que MJ manque de concentration. RP en parle à MAW, car on lui dit que MJ se repose.

RP dit qu'il leur semblait que MJ ne prenait pas les concerts assez au sérieux, qu'il aurait peut être fallut les repousser si la production n'était pas prête.

Il n'a jamais été question pour AEG d'annuler les concerts.


Dileo propose à RP d'organiser une réunion avec CM et MJ.

RP n'a jamais pensé à un usage de drogues par MJ. Il a eu une conversation avec CM, pour lui demander s'il savait que MJ était traité par Klein. RP a trouvé MJ déconcentré, et il demande à MAW si tout va bien; MAW lui répond qu'il a eu un rendez-vous chez Klein.
Il lui semblait important que CM sache que MJ voyait un autre médecin.


Nouvelle réunion le 20 juin après qu'Ortega ait renvoyé MJ à la maison : Kenny dit à MJ qu'il est indispensable pour la production, qu'ils ont besoin de sa présence; CM répond à la place de MJ, disant que tout va bien , puis MJ dit qu'il a travaillé à la maison, qu'il connait les chorégraphies : "construisez la maison, j'y mettrai la porte et je la peindrai"
Ortega est satisfait de la réponse de MJ, il dit que c'est tout ce qu'il voulait entendre. CM lui dit qu'il doit s'occuper des concerts, et le laisser s'occuper de la santé de Michael.
Aucune discussion sur un usage de drogues par MJ.

Répétitions des 23 et 24 juin : RP est présent, surtout après la réunion du 20 juin.

Le 25 : il reçoit un appel de Dileo, que MJ a des problèmes respiratoires, qu'une ambulance est là. Il se rend à Carrolwood : l'ambulance est en train de partir, suivie de 2 voitures. RP les suit.

Il reste à l'hôpital jusqu'en début de soirée. CM est là devant la salle de conférence. Il a l'air très bouleversé.
 
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Contre - interrogatoire - Walgren


RP a appris que MJ avait un médecin personnel en mai 09, mais ne l'avait pas rencontré; il ne l'a vu que plus tard.

RP répète qu'il n'a jamais été question d'annuler les concerts : "on n'en est jamais arrivé à ce point".

Il ne savait pas quel genre de traitement CM donnait à MJ.

Au cours de la 1e réunion, début juin, il dit à CM que MJ voit Klein. CM lui répond qu'il est courant, ou qu'il va se renseigner à ce sujet (RP ne se souvient plus).


RP qualifie MJ de génie, avec une attention aux détails phénoménale aussi bien musicalement que visuellement. MJ n'a jamais semblé autrement qu'enthousiaste à l'idée des concerts.

RP parle à Tohme de faire plus de concerts. Puis quelques minutes plus tard, MJ le rappelle et ils se mettent d'accord sur les 50 concerts avec les conditions précédentes : MJ voulait que ses enfants aient la vie la plus normale possible pendant qu'il était en tournée. MJ était un père extraordinaire, ses enfants étaient tout pour lui.
Ilveut aussi être dans le Guiness des records

1ere réunion en juin : CM dit que MJ est en pleine santé. RP n'avait aucune raison de s'inquiéter. Il lui semblait que MJ avait toute confiance en MJ.

2e réunion au sujet des répétitions manquées : CM garantit qu'il va régler le problème, il est très rassurant. CM dit à Ortega que c'est lui le médecin.

Le 24 juin : répétition extraordinaire, RP dit avoir eu la chair de poule. IL serre Payne et Ortega dans ses bras. Il dit à RP : "Tu m'as amené jusque là, je suis prêt maintenant, je peux prendre les choses en main", le serre dans ses bras et s'en va. C'est la dernière fois que RP l'a vu.


2e interrogatoire

Réunions de juin où RP est rassuré par CM et MJ.

Les concerts sont repoussés d'une semaine, mais cela n'avait rien à voir avec la santé de MJ.

RP avait un engagement contractuel avec MJ, et vice versa; une annulation aurait été d'un commun d'accord. MJ était responsable des coûts de préparation jusqu'en juin.

RP ne peut pas dire pourquoi Ortega a utilisé des mots comme "débrancher" ou "amour vache" dans son email. La seule réponse qu'il a donné a été d'organiser la réunion avec Dileo.

1ere réunion où MJ est distrait, déconcentré, ce qui est très inhabituel : MAW dit que MJ vient de rentrer d'un rendez vous avec Klein. C'est pour cela que RP pense devoir parler à CM de Klein.
 
Témoignage de Michael Henson - Flanagan

Travaille pour Pacific Toxycology, un laboratoire de toxycologie indépendant, qui a fait des analyses pour Flanagan.


En août 31 2011, il reçoit 2 échantillons d'urine : une de la scène, et l'autre d'autopsie, dont il doit analyser le lorazepam total (avec glucoronide).

scène :
- 12,9 microgrammes/ml
autopsie :
- 15.1 microgrammes/ml

Flanagan montre la simulation de Shafer avec 2 prises à 2 et 5h.

Beaucoup d'objections retenues de Walgren, puis des entretiens avec Pastor.

MH ne fait que des analyses sanguines, il n'est pas qualifié comme expert.


Contre-interrogatoire - Walgren

MH connait Flanagan depuis 09, et sa firme travaille plusieurs dizaines d'années Flanagan.

F. lui a demandé de tester le contenu de l'estomac : tout le lorazepam (y compris le métabolite; c'est leur procédure standard) : 0,634 nanogrammes/ml.

Le contenu de l'estomac est ensuite allé dans un laboratoire de Pennsylvanie, pour n'avoir que le lorazepam seul.

MH a été contacté par Shafer pour connaitre sa méthode de détection; il n'a pas répondu, mais a contacté Flanagan. Brazil l'a alors contacté, et il a dit qu'il voulait appeler Flanagan; Brazil lui a donc dit qu'elle allait devoir faire intervenir la cour, et ils ont fini par obtenir les méthodes d'analyse.

Walgren montre que la défense et l'accusation n'ont pas les mêmes copies des résultats; MH ne sait pas pourquoi le mot "urine" est barré sur la version de l'accusation.

Selon l'analyse du lorazepam seul, sans le glucoronide : 0,84 nanogrammes/ml = 0,006mg = 1/333e d'un cachet de 2 mg. (= environ 32% de la concentration trouvée avant)





2e interrogatoire:


La quantité trouvée par le légiste est de 0,008mg, le labo en Pennsylvanie trouve 0,006mg. La différence peut s'expliquer par la dégradation du lorazepam, ou par les méthodes utilisées. MH ne sait pas si le lorazepam se dégrade.







Suite des audiences mercredi 26 octobre 2011 à 9h.
 
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Jour 18 - Mercredi 26 octobre 2011

Interrogatoire de Gerry Causey, ancien patient de CM


Il a rencontré CM après une crise cardiaque il y a 11 ans. Ils ont développé une relation amicale depuis.
CM n'abandonnerait jamais un patient. Il a passé beaucoup de temps à l'examiner quand il était dans son cabinet. Il expliquait tout, il prenait le temps pour que vous puissiez tout comprendre, que vous puissiez poser des questions; il appellait sa femme pour la mettre au courant.

Il n'est pas attiré par l'argent.

GC a été au courant quand CM a commencé à travailler pour MJ; CM lui a laissé ses numéros de téléphone, et lui a dit qu'il avait pris ses dispositions.


Contre - interrogatoire - Walgren

GC a fait plusieurs interviews dans les médias

Il est possible qu'il ait appris que CM allait partir vers avril 09. CM est son meilleur ami.

GC n'a pas été soigné pour un problème de sommeil, ou de dépendance aux drogues.

La première fois qu'il l'a vu, c'était dans un hôpital; CM lui a tout expliqué, il a signé des papiers de consentement. Il a vu les moniteurs dans la pièce. Il y avait 3 autres personnes en plus de CM.


2e interrogatoire

GC n'a pas été payé pour ses interviews, il les a faites pour aider son ami.



2e contre-interrogatoire

De ce qu'il sait ou ce qu'il ressent, CM est innocent de ce dont on l'accuse.

S'il pensait que CM avait fait preuve de faute grave et était responsable de la mort d'MJ, il serait quand même là pour aider son ami.
 
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